PQ : Philippe Dumas, le visage du renouveau?
NICOLET-BÉCANCOUR. Philippe Dumas, candidat du Parti Québécois (PQ), admet sortir de sa zone de confort en se lançant en politique. Mais la perspective de contribuer au renouveau du PQ le motive au plus haut point.
« Je n’étais pas militant à la base. Toutefois, quand l’équipe [du PQ] est venue me voir avec Paul [St-Pierre Plamondon, chef du parti], j’ai vraiment senti une ouverture; senti que le momentum était idéal pour les jeunes de ma génération de donner leur couleur au parti. »
Selon lui, ce vent de renouveau semble aussi souffler dans Nicolet-Bécancour: « L’appui au PQ m’a surpris. Les gens en parlent beaucoup. Je reçois beaucoup de support sur le terrain », affirme M. Dumas, qui multiplie les sorties et les rencontres afin de s’imprégner des besoins de chaque tranche de la population.
Récemment, le candidat péquiste a révélé un premier engagement qui fait sa fierté: l’autopartage mixte, « une mesure autant bénéfique pour l’environnement que pour amener plus de sous dans les poches des familles et des personnes aînées », dit-il. L’idée est de permettre aux gens d’avoir accès tant à des voitures sous-compactes électriques qu’à des pick-ups, VUS ou autre véhicule dans chacune des municipalités, et ce, de façon ponctuelle. « Cela permettrait d’éviter l’achat d’un deuxième ou d’un troisième véhicule pas vraiment nécessaire. Par exemple, pour aller porter du bois à son chalet une fois par mois… », illustre-t-il.
Philippe Dumas connaît bien le territoire grâce, entre autres, à Panier local, qu’il a cofondé pendant la pandémie. Il regorge de potentiel, dit-il : « On peut avoir un paradis de la famille chez nous ».
Quelques dossiers le préoccupent particulièrement, comme la situation précaire de l’urgence de Fortierville. Il se dit « absolument pour le développement de la filière batterie » dans la région, « pourvu que ce ne soit pas politisé » : « C’est le plus gros développement industriel qu’on aura au Québec depuis 50 ans et c’est chez nous que ça se passe. Il faut le penser différemment pour éviter de se retrouver dans une situation semblable à celle de Rouyn-Noranda ».
Son plan d’action pour le dernier droit de la campagne est de poursuivre ses sorties sur le terrain. Il fera aussi connaître d’autres engagements touchant notamment à l’éducation et aux infrastructures.