Yves Tousignant commente sa démission de l’UQTR
ÉDUCATION. Le président du conseil d’administration (CA) de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), Yves Tousignant, a commenté à TC Media sa démission obligatoire à la présidence. «J’ai appris dans le rapport du vérificateur général qu’un maire ne pouvait pas siéger à la présidence.»
M. Tousignant, qui a été élu à la présidence du CA le 11 juin 2013, est aussi maire de la municipalité de Saint-Pierre-les-Becquets. «L’élection à la présidence est toujours en juin et il était clair pour moi, même avant la réception du rapport, que je ne renouvellerais pas mon mandat.»
Mais comment se fait-il que M. Tousignant ne savait pas qu’il ne pouvait être président du CA de l’UQTR en étant maire d’une municipalité. «C’est en lien avec un règlement sur l’éthique, mais lors de l’élection municipale de novembre 2013, c’était au secrétaire général de l’UQTR de m’aviser que je n’avais pas le droit. Je ne l’ai jamais su. Je suis maire à temps partiel à Saint-Pierre-les-Becquets. Pour ma part, je ne voyais aucun conflit d’intérêts. Pensez-vous que je voulais déménager le campus de l’UQTR dans ma municipalité?»
«Je trouve ça malheureux, parce que dans les médias, il paraît que je démissionne comme la rectrice Mme Ghazzali, alors qu’il s’agit de motifs très différents. Je suis tout de même satisfait du rapport du vérificateur général puisqu’il n’a pas trouvé de malversation et rien de criminel. C’est certain que ça prendra plus de rigueur au sein de nos processus administratifs», ajoute M. Tousignant.