Terrain de baseball à Nicolet : Dupuis croise les doigts
Alors que des pourparlers sont en cours au sujet de l’aménagement d’un terrain de baseball à Nicolet, l’entraîneur en chef des Sudistes, Frédéric Dupuis, croise les doigts pour que ce rêve devienne réalité.
Lui qui est à la tête de l’équipe nicolétaine de la Ligue de Baseball Rural de la Mauricie pour la deuxième année est d’avis qu’une telle acquisition permettrait de développer un sentiment d’appartenance envers la formation.
«En ayant notre propre terrain, ce serait plus attrayant pour les joueurs et le public, affirme Dupuis. C’est difficile de développer un sentiment d’appartenance, autant pour les joueurs que pour les spectateurs, quand tu n’es jamais à la maison.»
Selon ce dernier, près d’une centaine de spectateurs assisteraient aux parties des Sudistes si la Ville de Nicolet et l’association du Baseball mineur de Nicolet en arrivaient à une entente. Ne pas avoir à parcourir de longues distances pour disputer un match fait aussi partie des avantages aux yeux de l’entraîneur.
«C’est certain que ce serait plus agréable de ne pas toujours devoir faire de la route, avoue-t-il. Ça peut poser problème à bien des gens qui aimeraient s’investir au sein de l’équipe ou qui aimeraient tout simplement venir encourager les joueurs.»
Un plus pour tous
Un autre des arguments de Frédéric Dupuis est l’utilisation du terrain par plus d’une équipe. «Il n’y a pas que nous qui en bénéficierions, dit-il. Toutes les équipes locales aussi. Il n’y a qu’à penser aux As IGA de Nicolet au baseball mineur, ils attireraient sans doute beaucoup de spectateurs.»
Luc Damphousse, relationniste pour la Ligue de Baseball Rural de la Mauricie, abonde dans le même sens. «Ce serait un ajout important non seulement pour les Sudistes, mais pour toute la Ligue aussi. C’est certain que ce terrain ferait partie du circuit et que des matchs y seraient joués.»
«Quand on a intégré les Sudistes de Nicolet dans la Ligue, on s’attendait à ce que la Ville aménage un terrain, poursuit-il. Ça fait plus de trois ans qu’on fait des demandes et ce n’est pas encore fait. On s’arrange quand même en attendant, mais on espère que cette situation ne sera que temporaire.»