Martine Pepin quitte la tête haute
ÉLECTIONS. Sans faire de discours, Martine Pepin et son groupe ont quitté discrètement le rassemblement électoral après avoir concédé la victoire.
Au terme d’une campagne particulièrement intense, la candidate à la mairie avait le sentiment d’avoir tout donné, mais que les résultats n’étaient malheureusement pas de son côté.
«C’est décevant. Nous avions de bons candidats qui rajeunissaient le conseil municipal, mais les gens n’ont pas acheté notre programme, ni notre concept d’équipe», a-t-elle analysé devant les journalistes.
L’ancienne directrice générale de la Chambre de commerce et d’industrie du Cœur-du-Québec, souligne avoir aimé son expérience, mais pas le côté ingrat de la politique. «Nous n’avons pas mené une campagne de salissage, note-t-elle. Nous avons fait ce que doit et dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas.»
«Nous avions le rôle de critique et de dénonciation et j’ai mené une campagne qui me représente, soit de dire les vraies choses, admet celle qui sentait pourtant un «vent de changement» sur le terrain et lors des appels téléphoniques. Ce qui ne se sera visiblement pas transporté jusque dans l’urne.
«Je suis triste et nostalgique. J’avais beaucoup de temps à donner à la Ville et une expertise en développement économique, mais je ne suis pas amère», assure-t-elle.
Un Plan B
Pour le moment, Martine Pepin n’a plus le goût de faire de la politique, encore moins quand on lui parle de se présenter aux élections provinciales ou fédérales. Dans quatre ans? On verra! Sans mettre la vie publique de côté, elle exclut toutefois un retour à la Chambre de commerce.
«Avant de me présenter, j’avais un Plan B et un Plan C. Je suis une entrepreneure et j’ai des projets pour la suite des choses, a-t-elle assuré. Pour le moment, je vais aller passer trois semaines dans le Sud pour me reposer. Je viens de mener une campagne de fou.»