L’expérience incroyable d’Andréane Tardif

DÉPASSEMENT. Du 15 au 18 juin, Andréane Tardif a participé à la 9^e édition du Grand défi Pierre Lavoie (GDPL), parcourant un total d’environ 350 km en 4 jours. «C’est clairement l’une des expériences les plus wow de ma vie!», s’est exclamée la Gentilloise, quelques jours après son retour à la maison.

Elle admet que l’aventure a été difficile, voire très difficile par moment. Par contre, malgré tout, Andréane n’hésiterait pas à le refaire «demain matin», dit-elle.

«Ç’a été une expérience incroyable, soutient la cycliste. Au-delà de l’aspect sportif du Défi, je retiens surtout l’entraide et la solidarité qui ont régné pendant les 4 journées. L’événement n’est pas une course. Tout le monde est ensemble et les cyclistes sont là pour s’aider entre eux. C’était vraiment beau à voir.»

Andréane Tardif a également été impressionnée par l’organisation et le nombre de personnes impliquées. Elle indique que ce sont quelque 900 bénévoles qui gravitent autour du GDPL. «Il y a tellement de choses à faire et de responsabilités! Chaque personne est à sa tâche et ça fait toute la différence pour nous. Les bénévoles sont vraiment à l’écoute de nos besoins et sont là pour y répondre. C’est vraiment impressionnant!»

Dépassement de soi

Andréane participait au Grand défi en compagnie de trois autres personnes, tous des gagnants du concours «Participez au 1 000 km du Grand défi Pierre Lavoie» organisé par Desjardins, formant ainsi une équipe de quatre. Les étapes du GDPL que chaque membre devait parcourir étaient distribuées selon le niveau et les capacités de chacun. «Par exemple, dans mon équipe, certains faisaient du vélo depuis très longtemps et étaient plus habitués. Ils ont donc roulé sur des portions plus difficiles que moi, explique la sportive. Cela dit, pour chacun, il y avait toujours un défi à relever, question d’avoir un dépassement de soi.»

L’équipe a également tenté, autant que possible, de faire en sorte que les cyclistes originaires d’une ville soient ceux qui pédalent lorsqu’un rassemblement était prévu dans cette région. Pour Andréane Tardif, le plan a fonctionné: c’est elle qui roulait au moment d’arriver au rassemblement de Trois-Rivières, où famille et amis étaient sur place pour l’encourager. «C’est certain que c’était spécial pour moi. Il y avait vraiment beaucoup de monde!»

Ce moment lui a fait d’autant plus plaisir parce que l’étape avant d’arriver en sol trifluvien était celle qu’elle redoutait le plus. «C’était ma grosse étape. Je roulais en moyenne 30 km/h et il pleuvait. Heureusement, ç’a bien été et j’étais vraiment de voir mes proches», se souvient-elle.

Pour la dernière journée, la Gentilloise a pédalé pendant 5 heures, en plus d’avoir roulé la nuit précédente. «C’était ma plus grosse journée. En plus, il faisait vraiment chaud! On devait composer avec une température ressentie avoisinant les 40 degrés Celsius…sans compter le manque de sommeil qui s’accumulait.»

Par contre, elle avoue que cela en valait la peine. «L’arrivée au Stade olympique, c’était complètement fou!», lance Andréane Tardif, qui précise au passage avoir créé des liens importants avec les membres de son équipe…qu’elle ne connaissait pas quelques mois avant de participer au Grand défi Pierre Lavoie.

Enfin, avec quelques jours de recul, la participante a fait savoir que le plan d’entraînement qu’elle a suivi, fourni par l’organisation du GDPL, était bien adapté pour le défi qu’elle s’apprêtait à relever.

Pour la suite des choses, Andréane souhaite poursuivre dans la voie des saines habitudes et continuer de bouger en famille. Elle entend aussi continuer de faire du vélo et compte maintenir son entraînement.

L’an prochain, elle ne pense rouler dans le cadre du GDPL, mais elle a bien l’intention de s’impliquer comme bénévole. «C’est clair que je veux redonner pour ce que j’ai vécu!»

Don à l’école Harfang-des-Neiges

Les cyclistes qui roulaient dans le cadre du Grand défi Pierre Lavoie s’engageaient à remettre de l’argent à une école. Andréane Tardif a choisi l’école primaire de sa communauté, soit l’école Harfang-des-Neiges de Gentilly. Elle a amassé 4 500$, somme qui sera utilisée par l’école…qui présentera son projet en septembre. Les sous doivent obligatoirement être dépensés en lien avec les saines habitudes de vie.

D’ailleurs, pendant le Défi, sous l’initiative du professeur d’éducation physique de l’école qu’elle parraine, Andréane a reçu une vidéo d’encouragement de la part des élèves, un geste qui l’a beaucoup touchée.