L’enquête préliminaire de Stéphane Gingras fixée au 9 janvier 2017
JUSTICE. Accusé d’avoir secoué un bambin d’à peine sept mois et d’avoir tenté d’asphyxier un enfant de quatre ans à l’aide d’un oreiller, Stéphane Gingras doit subir son enquête préliminaire le 9 janvier au palais de justice de Trois-Rivières.
Entre temps, son avocat, Me Alexandre Biron, souhaite discuter des dossiers avec sa collègue Me Catherine Roberge qui représente la Couronne. La Défense soutient qu’il s’agit d’une cause complexe qui implique «une preuve très volumineuse». Rappelons que l’étape de l’enquête préliminaire vise à déterminer si la preuve contre l’accusé est suffisante pour justifier la tenue d’un procès.
L’individu de Saint-Pierre-les-Becquets est accusé de voies de fait armées et de voies de fait grave dans deux dossiers distincts. Les deux victimes n’ont pas de lien de parenté entre elles.
Gingras faisait l’objet d’une enquête par les enquêteurs de l’escouade des crimes majeurs de la Sûreté du Québec depuis mai 2014. Il a été arrêté le 12 février 2016
Les premiers évènements remontent au 19 mai 2014. L’accusé se serait alors livré à des voies de fait grave sur le poupon, allant jusqu’à lui fracturer le tibia. À l’hôpital, les médecins ont aussi décelé une hémorragie intracrânienne, ce qui s’apparente au syndrome du bébé secoué.
Le 1er octobre 2015, un autre acte similaire serait survenu. Cette fois-ci, Gingras aurait tenté d’étouffer une fillette de 4 ans en lui plaçant un oreiller sur le visage.
Les deux jeunes victimes se portent bien aujourd’hui.
En dépit des graves accusations qui pèsent contre lui, l’accusé a été remis en liberté sous engagements durant les procédures judiciaires. L’homme de 30 ans n’a aucun antécédent judiciaire.
Il a toutefois une cause pendante pour conduite avec les facultés affaiblies. Il devrait prononcer son plaidoyer de culpabilité dans ce dossier le 20 décembre.