Jean-Guy Dubois se lance dans la course
ÉLECTIONS. Après avoir tenu un suspense dans les dernières semaines, c’est mercredi après-midi que l’actuel maire de Bécancour, Jean-Guy Dubois, a annoncé qu’il sollicitera un autre mandat à la mairie lors des prochaines élections municipales, le 5 novembre 2017.
Il a expliqué que deux facteurs principaux ont guidé sa réflexion: la passion et la santé. «Mon entourage m’a seulement demandé si j’avais encore la passion pour faire ce métier et si la santé me le permettait, résume-t-il. La passion, je crois que c’est clair que je l’ai encore. Pour ce qui est de la santé, c’est vrai que j’ai eu un ennui il y a 3 ans, mais aujourd’hui, je suis en pleine santé, je ne prends aucune pilule et j’ai en masse d’énergie!»
Jean-Guy Dubois a débuté son point de presse en revenant sur quelques éléments du passé. «En 2013, je m’étais donné comme mandat de redresser les finances municipales, parce que j’ai une phobie de la dette! Malgré des baisses de revenus enregistrées dans les deux dernières années, je pense qu’on est aujourd’hui sur la bonne voie», soutient-il.
Il est aussi revenu sur la réorganisation du rôle des élus qu’il a mise en place et qui, selon lui, a bien fonctionné, notamment avec le développement des «ministères». Autres fiertés pour le maire: la mise sur pied du chantier économique, les festivités du 50e de la Ville de Bécancour, de même que les différentes initiatives liées au concept de Ville allumée.
Pour ce qui est du prochain mandat visé, M. Dubois entend procéder au rafraichissement du plan stratégique. Pour lui, ce serait même la première étape du nouveau mandat. Il souhaite aussi entreprendre la phase 2 de son chantier économique, qui passera par la construction d’un incubateur industriel d’ici la fin de l’année 2017. L’idée de créer un Parc technologique environnemental (GreenTech) est évidemment dans ses cartons, lui qui voit cela comme un lègue qu’il laisserait aux prochaines générations.
«Personnellement, je pense qu’on est en train de développer la 5e révolution industrielle, qui est l’environnement et j’aimerais qu’à Bécancour, on soit à l’avant-plan sur cet aspect-là», espère Jean-Guy Dubois.
Il a aussi souligné l’importance des thèmes «diversité» et «équilibre». À ses yeux, la Ville doit grandir, et cela passe par l’équilibre des différents développements: résidentiel, commercial, industriel, patrimonial, agricole, et communautaire. Et par le terme «diversité», il fait référence aux six secteurs que compte Bécancour. Le maire veut développer encore plus le sentiment d’appartenance des citoyens.
Questionné sur ses motivations, Jean-Guy Dubois a admis qu’il ressent un certain plaisir à être connu et reconnu. «C’est mon petit côté égocentrique!», a-t-il lancé. Mais plus sérieusement, il a fait valoir que ce qui l’anime, ce sont les petits et moyens bonheurs de la vie municipale, «que ce soit les personnes qu’on rencontre, les projets qu’on met en place, les diverses réalisations, et, bien sûr, quand on annonce la venue d’une entreprise.» D’ailleurs, il espère qu’un projet débloquera avant les élections.
Et à ceux qui croiraient que le maire se fera âgé pendant le prochain mandat, le principal intéressé répond en citant Félix Leclerc: «Un vieux pommier donne toujours de jeunes pommes!» Cela dit, M. Dubois en est conscient et il pense aussi à la relève, éventuellement. Mais malgré tout, il assure s’engager comme quelqu’un qui accomplira son mandat au complet.
Rappelons que Jean-Guy Dubois avait aussi été maire de Bécancour de 1985 à 1995.
Du nouveau chez les conseillers
Lundi soir, à la séance régulière du conseil municipal, la majorité des conseillers municipaux ont annoncé qu’ils solliciteraient un autre mandat. C’est le cas de Mario Gagné (Précieux-Sang), Carmen Pratte (Sainte-Angèle-de-Laval), Raymond St-Onge (Sainte-Gertrude) et Fernand Croteau (Bécancour).
Quant à Alain Mercier (Gentilly) et René Morrissette (Saint-Grégoire), ils ont fait savoir qu’ils tireraient leur révérence à la fin du présent mandat. Karl Grondin, qui a été conseiller pour le secteur Gentilly de 2009 à 2013, a exclu la possibilité de se représenter à ce siège.
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