Vélo-partage : 213 locations en deux mois dans Nicolet-Yamaska

NICOLET-YAMASKA. Le bilan de la première saison du principe de vélo-partage dans la MRC de Nicolet-Yamaska a été dévoilé lors de la dernière séance publique du conseil des maires. Les vélos électriques mis à la disposition de la population du territoire ont été loués 213 fois en deux mois.

Ces vélos, rappelons-le, sont placés dans des casiers intelligents pouvant être ouverts par le biais d’une application. Ces casiers sont pour le moment disposés dans quelques municipalités du territoire, le but étant que chacune d’entre elles puisse offrir ce service dès que possible. Les casiers rendus disponibles lors de cette première saison étaient ceux basés à l’hôtel de ville de Nicolet et à la MRC de Nicolet-Yamaska.

Le principe de location se veut simple. Les utilisateurs scannent un code QR pour déverrouiller la porte, utilisent le vélo pour la période désirée (la première heure est gratuite et les suivantes sont facturées à 5$ par heure), puis remettent le vélo à son emplacement de départ, en le branchant dans le casier, lorsqu’ils ont terminé leur balade.

Cette première saison de location en libre-service s’est amorcée le 18 juillet dernier. Tout n’a pas été parfait, mais le projet s’est somme toute bien déroulé. « C’est à peaufiner », commente Pascal Théroux,  président du comité mobilité durable de la MRC de Nicolet-Yamaska et maire de Saint-François-du-Lac. « Certaines choses ont mal fonctionné avec l’application. On a parfois eu des problèmes avec les portes. Aussi, certains vélos ne sont pas revenus à bon port; on les a retrouvés dans la ville de Nicolet. Mais il faut regarder le positif : les gens les ont utilisés, par exemple pour aller faire leur épicerie. On est satisfait. D’ailleurs, si on n’avait pas eu les problèmes avec les portes, on aurait eu plus de locations. On va améliorer tout ça. On va passer l’hiver là-dessus. J’ai confiance pour la suite. »

Monsieur Théroux souligne que le comité de mobilité durable ne s’était pas fixé d’objectifs précis pour cette première saison, qui s’est amorcée plus tard que prévu en raison d’une mise à jour de l’application. « On n’avait pas d’attentes parce que c’est quelque chose qu’aucune autre MRC n’a fait encore. Il y a les Bixi à Montréal, mais c’est un autre système. Le nôtre, avec des boîtes, c’est autre chose. C’est fait pour les petites communautés. »