Un premier sacre mondial pour Chloé Perreault et Amélie Marquette

SAINT-LÉONARD-D’ASTON. Chloé Perreault et Amélie Marquette ont écrit une page d’histoire au jorkyball alors qu’elles sont devenues la première équipe hors de France à être sacrée championne du monde. Les deux joueuses du Club de jorkyball de Saint-Léonard-d’Aston ont remporté le match ultime en quatre manches contre l’équipe de France.

Les deux comparses, qui sont issues du soccer, ont amorcé une carrière de jorkyball en 2016 et n’avaient jamais été en mesure de lever le gros trophée, en finale.

« Mon frère, Alex Perreault, a créé l’Association canadienne de Jorkyball en 2015 afin de pouvoir participer à des championnats internationaux. Un an plus tard, on rejoignait le club. C’était notre quatrième finale (2018-2019-20222024) et à chaque fois, on avait perdu face à la France. D’ailleurs, on avait perdu en cinq manches face à la France dans les rondes préliminaires. Puis en finale, on a réussi notre mission en l’emportant en quatre manches », témoigne la Bécancouroise, Chloé Perreault.

« Ce n’était pas évident parce que ça fait plusieurs années qu’on travaillait pour les battre. Le jorkyball a été créé en France, donc elles jouent depuis de nombreuses années et leurs tactiques sont bien ancrées. De notre côté, on a fait appel à un nouveau coach français, Damien Joste, qui nous a suivies à distance, autant notre équipe que l’équipe masculine. Il a non seulement aidé à nos performances, mais aussi à nous améliorer rapidement. C’est un bel exploit pour nous et c’est très motivant pour la suite. »

Du côté des États-Unis, la Californie commence à ouvrir ses horizons pour ce sport encore très niché. Fait à la fois rare, mais remarquable, les deux comparses ont disputé tous les matchs à elles seules, sans troisième joueuse. Rappelons qu’une partie de jorkyball se dispute à deux contre deux. À titre d’exemple, la France comptait sur quatre joueuses.

« On avait une joueuse du club qui est polonaise et qui a fait duo avec une autre joueuse. Notre autre joueuse venait d’accoucher, alors on y est allée quand même parce qu’on voulait jouer », ajoute Chloé.

Rappelons que le club de Saint-Léonard-d’Aston est le seul à offrir du jorkyball au Québec, et principalement au Canada, tant féminin que masculin. Il chapeaute une ligue féminine qui est composée de 12 équipes. D’ailleurs, la formation masculine n’a pas mal paru, elle qui a atteint les demi-finales lors du championnat du monde. Malheureusement, l’équipe composée de Yanick Lavaute, Simon Dufresne, Alexandre Faucher et Alex Perreault s’y est inclinée, avant de subir un deuxième revers consécutif lors de la partie de la médaille de bronze.