SPIPB : Investissement de 320M$ au parc portuaire
BÉCANCOUR. La Société du parc industriel et portuaire de Bécancour (SPIPB) entame les procédures pour développer et réaménager ses infrastructures portuaires. Elle prévoit un investissement de 320 millions de dollars pour l’ensemble du projet.
Le projet en est à ses touts débuts, alors que la SPIPB vient tout juste de lancer ses appels d’offres afin de retenir des services professionnels qui l’accompagneront et procéderont à l’évaluation et à l’analyse de ses besoins et ceux de ses partenaires. Les résultats de ces études permettront la création d’un Plan directeur qui orientera le projet de développement et de réaménagement des infrastructures portuaires. « C’est un peu pour nous aiguiller sur le réaménagement, pour que ce soit le plus optimal en fonction des besoins de tout ce qui concerne le port, les utilisateurs, les entreprises, etc. », précise Laurence Trépanier, directrice de projet pour la SPIPB.
Les études permettront également de déterminer les besoins en main-d’œuvre à la suite des travaux ou encore à estimer l’augmentation du trafic routier ou maritime. Bref, tout ce qui pourrait avoir un impact sur le réaménagement du port.
Même si beaucoup d’éléments du projet demeurent à clarifier, les plans sont de prolonger un des quais (B2) et d’ajouter un sixième poste à quai (B6), à proximité de la nouvelle aire de stockage terminée en 2022. « Ce n’est pas banal! », lance Donald Olivier, président-directeur général de la SPIPB. On compte également ajouter des aires d’entreposage et un bâtiment, revoir la circulation et réhabiliter certaines structures existantes. « Construire un nouveau quai, ce ne sont pas des travaux communs, comme une route ou un bâtiment. Environ les deux tiers du budget seront alloués aux travaux en eau », estime Mme Trépanier.
« Quand on démarre un projet de ce type, les premières étapes sont les études environnementales, explique le PDG. Il y aura des travaux qui vont se faire sur la terre ferme, mais également des travaux qui vont se faire en eau, et travailler en eau, c’est plus compliqué et contraignant », assure-t-il. « Il y a le niveau technique, évidemment, mais aussi tout ce qui a trait à l’environnement. On est assujetti à certaines autorisations », ajoute Mme Trépanier.
« Les études seront lancées d’une semaine à l’autre. Évidemment, on ne pourra pas en faire beaucoup avant la fin de la saison, alors elles vont se poursuivre en 2025 », conclut M. Olivier.
On estime que la construction du nouveau quai ne débutera pas avant 2027 ou 2028. Si tout va bien, les travaux pourraient être complétés d’ici 2028 ou 2029. Tout dépendra, une fois de plus, des études environnementales, car c’est là que pourraient se retrouver les principaux défis, outre le fait que les travaux devront se dérouler sans nuire aux autres opérations du parc portuaire.