Samuel Montembeault et Capitaine Acadie rencontrent les élèves de Beauséjour

BÉCANCOUR. Un tête-à-tête d’une dizaine de minutes avec le hockeyeur professionnel Samuel Montembeault : voilà le privilège qu’a eu chacune des classes de l’école primaire Beauséjour de Bécancour ce lundi (17 juin). En prime, les élèves ont également eu l’occasion de rencontrer en chair et en os le Capitaine Acadie, personnage de bande dessinée.

Ces rencontres mémorables étaient une initiative de la Société acadienne Port-Royal (SAPR), qui s’est alliée à ces deux héros pour l’aider à mieux rayonner. « Les gens ne savent pas que Saint-Grégoire est une terre d’accueil acadienne. Les enfants, encore moins! Par exemple, quand on leur demande pourquoi leur école s’appelle Beauséjour, tout le monde répond que c’est parce qu’on y passe un beau séjour alors que dans le fond, c’est plutôt en l’honneur du fort Beauséjour », exprime la directrice générale de l’organisation, Marie-Ève Bourke.

Cette question et, surtout, la réponse qui suit, ouvrent la porte à la discussion. C’est ce que recherche la SAPR. Et pour mieux rejoindre les jeunes, quoi de mieux qu’une alliance avec Samuel Montembeault et le Capitaine Acadie?

Celle-ci date de l’automne dernier, alors que la SAPR lançait, en collaboration avec l’équipe de Bedecomics, la bande dessinée « Secours à Bécancour« , la sixième aventure de Capitaine Acadie, dont la série vise non seulement à divertir le lecteur, mais aussi à l’éduquer sur l’histoire des communautés acadiennes. L’un des personnages qui y fait une apparition est le gardien de but du Canadien de Montréal, Samuel Montembeault. Il y combat les poissons-castors du lac Saint-Paul.

 » Les deux auteurs m’ont approché l’été passé pour faire la BD. C’est le fun de me voir à l’intérieur. C’est super bien fait. C’est drôle de me voir combattre avec mon bâton de hockey « , sourit le principal intéressé, qui apprécie le résultat final, tout comme l’invitation que lui a faite la SAPR de venir rencontrer les enfants de l’école Beauséjour.

 » J’ai grandi à quinze minutes d’ici, à Sainte-Gertrude. C’est toujours plaisant de revenir dans le coin. D’ailleurs, je suis ici tout l’été; à Trois-Rivières « , mentionne celui qui a un agenda chargé, mais qui prend toujours un plaisir sincère à s’impliquer dans des bonnes causes.  » J’essaie d’utiliser mon temps le plus possible pour redonner aux jeunes. Je me mets à leur place quand j’avais leur âge. Pouvoir rencontrer un joueur de la Ligue nationale, qui vient du coin en plus… C’est sûr que c’est le fun! Ça va leur faire de beaux souvenirs! »

Les nombreux sourires sur les visages des élèves à la fin de l’activité tendent à lui donner raison. Ceux qui ignoraient qui il était ont appris à le connaître et découvert son impressionnant parcours. « Je trouve ça cool qu’on puisse le voir en personne », a notamment commenté le jeune Olivier Cyr, de la classe de 5-6e année, qui était vêtu pour l’occasion aux couleurs des Riverains de Bécancour, l’association de hockey mineur au sein de laquelle Samuel Montembeault a débuté.

« Il a été très généreux », a pour sa part témoigné l’enseignant de 6e année, Pascal Lebel. « Il a répondu à toutes les questions et a été très à l’écoute. »

C’est dans le vieux moulin, à quelques minutes de marche de l’école, que Samuel Montembeault accueillait chacun des groupes. « Ça s’est très bien passé. Ç’a été très agréable! », se réjouit Marie-Ève Bourke, qui a été elle aussi grandement impressionnée par la générosité de l’athlète qui, en plus de répondre à toutes les questions, a pris le temps de signer de multiples autographes. « Je trouve ça extraordinaire! Il a tellement de belles valeurs! », s’exclame-t-elle, enchantée de constater que la célébrité ne lui soit pas montée à la tête.

En attendant leur rencontre avec l’invité d’honneur, les élèves des 2e et 3e cycles ont eu la chance de visiter brièvement l’exposition permanente de « Capitaine Acadie » à l’intérieur du couvent, voisin du moulin. « Ils n’ont pas tout vu, mais assez pour les intéresser. Capitaine Acadie leur expliquait qu’il y avait une exposition, c’était quoi un tintamarre, et les invitait à revenir parce qu’il y avait encore beaucoup de choses à découvrir « , poursuit Mme Bourke.

Dix-sept élèves (un par classe) sont retournés à la maison avec un exemplaire de la bande dessinée « Secours à Bécancour » autographiée par Samuel Montembeault.

Ce dernier fera d’autres heureux prochainement, notamment en faisant acte de présence à Sainte-Gertrude le 14 juillet prochain, alors que sera dévoilé un panneau en son honneur. « J’ai bien hâte de voir le résultat final! Je vais être là avec toute ma famille. »