Métaux de base Vale a dévoilé ses résultats préliminaires
BÉCANCOUR. Le 28 août dernier, Métaux de base Vale présentait aux citoyens de Bécancour, lors d’une séance d’informations à l’Auberge Godefroy, les résultats préliminaires de son étude d’impact, conformément aux lois environnementales du Québec.
Cette séance faisait suite à une première séance d’information qui s’est tenue en juin dernier, au cours de laquelle l’entreprise a recueilli les questions et les commentaires des citoyens.
« Nous avons étudié plusieurs éléments, comme le bruit, l’émission de GES, les odeurs, le trafic automobile, etc. Tous les aspects étudiés sont en-dessous, et souvent loin en-dessous, des normes du ministère de l’Environnement du Québec, révèle Rachel Meehan, spécialiste des affaires communautaires et autochtones pour Métaux de base Vale. Je pense que ce sont de très bonnes nouvelles », ajoute-t-elle.
Métaux de base Vale en est actuellement à la rédaction de son rapport final qu’elle remettra au ministère de l’Environnement en novembre prochain.
La future usine de sulfate de nickel à Bécancour se veut un maillon essentiel de l’industrie québécoise de la batterie. Ce sera la première production de cette envergure à l’extérieur de la Chine. « Nous avons une entente avec General Motors, alors nous voulons bâtir une usine de sulfate de nickel pour approvisionner l’usine d’Ultium-Cam, explique Mme Meehan. Ce que nous fournirons à Ultium-Cam lui permettra de propulser environ 350 000 véhicules chaque année. » L’usine sera donc construite à côté de celle de son client, Ultium-Cam, dans le Parc industriel et portuaire de Bécancour.
« Nous avons vraiment hâte de nous établir à Bécancour, dans la nouvelle industrie québécoise de la batterie! Je pense que ça représente un fort potentiel », estime Mme Meehan.
La société minière possède des mines dans plusieurs pays, dont le Canada, soit à Terre-Neuve-et-Labrador, en Ontario et au Manitoba. Le projet à Bécancour est une toute nouvelle aventure commerciale pour Métaux de base Vale qui transformera du minerai, extrait et raffiné dans ses mines et raffineries canadiennes, en sulfate de nickel, un produit qui entre dans la fabrication des cathodes, une composante de la batterie.
L’investissement pour le projet de la société minière devrait totaliser plusieurs centaines de millions de dollars et créera 70 emplois en phase d’opération (emplois permanents), et jusqu’à 375 emplois dans la phase de construction.
Métaux de base Vale espère obtenir les autorisations environnementales à la fin de 2025 afin de débuter la construction de son usine en 2026. S’il en est ainsi, les activités pourraient débuter en 2027 ou en 2028.