Les échos du début de la campagne électorale
ÉLECTIONS. Lancer une campagne électorale provinciale en Mauricie comme l’a fait PHILIPPE COUILLARD, la semaine dernière, est une tradition qui ne date pas d’hier.
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PAULINE MAROIS a fait pareil, en 2014, mais saviez-vous que c’est à Baie-du-Febvre que MAURICE DUPLESSIS avait lancé la sienne, en 1936? C’était au côté du député de Yamaska, ANTONIO ÉLIE – qui deviendra ministre sans portefeuille – avant de prendre le pouvoir pour la première fois.
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Un moment charnière dans l’histoire du Québec, alors qu’il s’apprêtait à mettre fin à 39 ans de règne libéral, venant d’obliger le premier ministre LOUIS-ALEXANDRE TASCHEREAU a démissionné moins d’un an après sa dernière réélection en raison d’un scandale de favoritisme impliquant sa famille.
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Cette campagne bat déjà son plein, et la candidate du Parti québécois, LUCIE ALLARD, était présente lors de à la visite de son chef, JEAN-FRANÇOIS LISÉE, lundi soir, au Club de golf Le Métabéroutain, à Trois-Rivières, en compagnie des autres candidats de la Mauricie.
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La libérale MARIE-CLAUDE DURAND (photo ci-haut) n’a pas manqué d’assister à différents événements la fin de semaine dernière. À la fête de la Famille de Nicolet, elle raconte que son cœur d’éducatrice était très content de revoir quelques-uns de ses «cocos».
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DONALD MARTEL, le député sortant de la CAQ, n’a pas manqué de se rendre au premier «Gentilly sous les étoiles» où il a pu serrer la pince du cinéaste DENIS VILLENEUVE, qui était de passage dans son patelin natal pour l’occasion.
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La conservatrice JESSIE McNICOLL a été la première candidate officiellement inscrite dans Nicolet-Bécancour. Au cours de la dernière année, celle qui est vice-présidente nationale et régionale du PCQ a notamment milité contre la Loi 143 qui vise les éducatrices des services de garde non subventionnées.
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Le candidat de Québec Solidaire, FRANÇOIS POISSON, a quant à lui eu l’occasion de faire tchin-tchin avec la co-porte-parole MANON MASSÉ qui a dû se rétracter après avoir déclaré que «l’anglais est une langue officielle au Québec». Il raconte qu’elle lui a confié qu’il «vaut quand même mieux se mettre les pieds dans la bouche une ou deux fois que d’avoir la langue de bois».
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Les lockoutés d’ABI se feront entendre au cours de la campagne électorale. Ils ont d’ailleurs concocté un slogan qui emprunte les mots clés de celui des quatre partis représentés à l’Assemblée nationale: «Pour faciliter (PLQ) un règlement, il faut plus qu’être populaire (QS)! Maintenant (CAQ) et sérieusement (PQ), intervenez!!!»
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Voyons voir si la rencontre qui aura lieu le 6 septembre entre le syndicat et la haute direction d’Alcoa, qui aura lieu à la demande du médiateur spécial et ancien premier ministre LUCIEN BOUCHARD, permettra de dénouer l’impasse qui dure depuis déjà sept mois.