Épicerie à Saint-Sylvère: la Municipalité se retire du dossier
SAINT-SYLVÈRE. Alors qu’elle prévoyait faire une promesse d’achat sur le bâtiment qui abrite la quincaillerie et l’épicerie, la Municipalité de Saint-Sylvère a décidé de se retirer du dossier.
C’est ce qu’a annoncé le maire Adrien Pellerien au lendemain d’une rencontre qui s’est tenue entre le comité de relance et différents intervenants impliqués au dossier. «Le comité, ça ne faisait pas leurs affaires qu’on achète la bâtisse. Elle sera mise dans les mains d’un agent d’immeuble, a-t-il indiqué en entrevue au Courrier Sud. En février, on s’était entendu sur un prix avec M. Leblanc (le propriétaire), mais on n’a pas eu la même discussion avec la dame de la Coop, à Québec.»
Une rencontre doit également être convoquée avec Sobey’s, qui est propriétaire de la bannière du Marché Omni avec qui fait affaire les épiciers, afin de vérifier son intérêt à s’en porter acquéreur.
Dans son projet, la Municipalité souhaitait transférer l’épicerie du côté où se trouve actuellement une quincaillerie. L’espace ainsi libéré aurait servi de salle communautaire. Un besoin à Saint-Sylvère depuis le triste incendie de l’école Le Rucher.
Si le côté de la quincaillerie était un peu plus grand, il aurait toutefois fallu composer avec des colonnes. «On aurait pu rentrer 275 personnes d’un côté et 175 de l’autre, indique le maire. C’est 100 personnes de moins, mais actuellement, tout ce que nous avons c’est la salle municipale, où ce tient les conseils, qui a une capacité de 45 personnes.»
Adrien Pellerin devait entrer en contact avec le député de Nicolet-Bécancour, Donald Martel, pour savoir où en est le dossier de reconstruction de l’école du village, avec cinq classes et un gymnase, comme le demandait la commission scolaire La Riveraine.
«Quand je lui en ai parlé, au mois de novembre, le ministère avait perdu les papiers de la demande de la commission scolaire, raconte le maire de Saint-Sylvère. Ils les ont retrouvés par la suite, mais on n’a pas eu d’autres nouvelles depuis ce temps-là.»