Consultation publique sur l’usine d’urée et de méthanol à Bécancour

BÉCANCOUR. Des spécialistes seront à l’Auberge Godefroy, le 14 novembre prochain, dans le cadre de l’étude d’impact environnemental menée par SNC-Lavalin sur le projet de la construction d’une usine intégrée de production d’urée et de méthanol sur le terrain de l’ancienne usine de Norsk Hydro dans le parc industriel de Bécancour.

Ceux-ci seront sur place pour présenter le projet d’IFFCO qui a décidé de faire peau neuve pour devenir ProjetBécancour.ag développé par le consortium regroupant La Coop fédérée, Investissement Québec et Développement Nauticol Québec.

Dans la première partie de la soirée, dès 18h30, des kiosques seront aménagés pour permettre aux gens d’échanger avec les spécialistes. Par la suite, les participants assisteront à une présentation officielle du projet qui sera suivie d’une période de questions et de commentaires.

Il sera ainsi possible d’en savoir davantage sur les résultats de l’étude environnementale en cours depuis l’hiver dernier. S’il y a déjà eu plusieurs rencontres pour tâter le pouls du milieu, la consultation publique du 14 novembre constitue une autre étape dans le processus servant à compléter l’étude environnementale. Celle-ci devrait être rendue publique d’ici quelques semaines, une fois que toutes les informations compilées auront été traitées.

Rappelons qu’en 2014, le gouvernement du Québec avait donné à IFFCO Canada l’autorisation de construire et d’exploiter une usine d’urée, un engrais azoté, dans le parc industriel de Bécancour. En raison de divers changements et de conditions économiques défavorables, le projet a été mis en veilleuse en décembre 2015.

En décembre 2017, le projet a redémarré en intégrant sur le même site une usine de méthanol à l’usine d’urée prévue. L’intégration des deux technologies permettrait de récupérer plus de 50 % des émissions de CO2 de l’usine de méthanol pour produire de l’urée. Des GES qui auraient autrement été émis dans l’atmosphère.

Le projet bonifié, estimé à près de 1,3 milliard $, redémarre sur des bases plus solides du fait qu’il combine la production de deux éléments (urée et méthanol) qui ont des cycles économiques complémentaires.

De plus, il aura d’importantes retombées pour la région de Bécancour avec la création de 200 emplois directs lors de la mise en production prévue en 2022. Il permettra de produire l’urée utilisée par nos producteurs agricoles et de fournir du méthanol produit localement aux manufacturiers.