Première réussie pour le camp de danse d’Isadora Bolduc

CULTURE. C’est à un événement hors du commun mettant en lumière les danseurs et danseuses du camp de jour d’Isadora Bolduc auquel les spectateurs ont pu assister au Collège Notre-Dame-de-l’Assomption.  L’art de se réinventer en période de pandémie s’est concrétisé par un cinéparc où la danse était à l’honneur les 7, 8 et 9 août.

«Cet été était bien différent des sept autres éditions de mon camp de danse. Habituellement, le but ultime du camp est de préparer un spectacle qui se tient au Théâtre Belcourt à Baie-du-Febvre. Mon équipe et moi avons commencé le camp sans vraiment savoir ce que nous allions faire pour remplacer ce spectacle. Nous nous sommes d’abord dit que l’important, c’était de permettre à nos jeunes de recommencer à danser, à s’amuser tous ensemble et à retrouver une vie normale», confie Isadora Bolduc.

Le camp accueilli une centaine de jeunes âgés entre 5 et 17 ans, en plus de cinq professeures de danse et huit monitrices. Au total, 10 groupes ont pratiqué différents styles de danse : ballet, contemporain, hip-hop et jazz. Malgré toutes les mesures de distanciation et d’hygiène, l’objectif a été atteint dès la première journée du camp, affirme Isadora Bolduc.

«Ils étaient aussi amenés à créer leurs propres chorégraphies ainsi qu’à améliorer leur technique et leur interprétation à travers les différents styles de danse. Après deux semaines, nous avions 45 chorégraphies qui commençaient à prendre forme et je voulais absolument que leur famille puisse constater leur talent et tous les efforts déployés tout au long de l’été. J’ai donc eu l’idée de faire un ciné-parc au Collège-Notre-Dame-de-l’Assomption à Nicolet, là où se tient mon école de danse, Ovation Danse, et mon camp d’été», indique-t-elle.

Pour l’occasion, Isadora Bolduc a fait l’acquisition d’un système d’éclairage et de l’équipeent nécessaire pour effectuer la captation vidéo de chaque chorégraphie créée par les jeunes.
Le projet s’est toutefois révélé d’une ampleur insoupçonnée.

Une douzaine de journées ont été nécessaires pour permettre aux jeunes d’enfiler leurs costumes et de donner le meilleur d’eux-mêmes lors du tournage.

«Malgré les journées de travail qui dépassaient les 14 heures, je suis très fière d’avoir relevé ce défi. Le cinéparc a offert aux familles un agréable moment où ils pouvaient constater et acclamer les exploits de leur enfant en leur compagnie. C’était une expérience valorisante et enrichissante pour mes danseurs et mes danseuses qui pourront même visionner le spectacle dans leur salon et ainsi en garder un merveilleux souvenir», conclut-elle.