Un module de jeux qui fait le bonheur des enfants
NICOLET. L’inauguration du module de jeux au parc de la chapelle du Port Saint-François, qui avait lieu vendredi avant-midi, vient boucler la boucle de la première année du Budget participatif citoyen à Nicolet.
Fonctionnel depuis environ trois semaines, le module est très fréquenté par les jeunes du secteur qui n’en avait pas à proximité de la maison. «C’est le fun de voir ça. Les jeunes, au lieu de jouer dans leurs cours, viennent jouer ici, ensemble. Là, on est l’automne tard, mais j’ai hâte de voir l’été prochain, avec la plage, voir si les jeunes familles vont prendre le temps de jouer quand ils vont venir se stationner à la chapelle», indique l’une des instigatrices, Marie-Claude Durand.
Le projet a été le dernier des trois à être réalisé en raison des retards engendrés par le ministère de l’Environnement étant donné que le tout se trouve en zone inondable. Il a notamment fallu changer la surface qui était prévue au départ pour être en sable ou en copeaux de bois, comme indiqué pour les garderies. Sinon, le sable et les copeaux seraient partis chaque année avec l’eau qui inonde ce terrain chaque printemps.
Le tout a été remplacé par un tapis absorbant en caoutchouc. Celui-ci est visible pour le moment, mais la pelouse va pousser au travers et on ne le verra plus. Il sera possible de tondre simplement en passant par-dessus. La surface sera absorbante et anti-moisissure.
Le projet, qui a été initié par Marie-Claude Durand, Joëlle Bélanger et Cinthia Proulx-St-Germain, a finalement été réalisé au coût de 43 200 $. Comme les trois avaient un projet de modules de jeux dans le secteur, elles se sont réunies pour travailler ensemble.
La mairesse de Nicolet, Geneviève Dubois, est heureuse de voir que plusieurs municipalités s’intéressent au processus dont Nicolet a été l’une des premières à adopter. «À l’approche des budgets municipaux, il est intéressant de voir que d’autres villes de la Mauricie et du Centre-du-Québec s’inspirent de Nicolet et s’intéressent au principe de budget participatif citoyen, a-t-elle lancé. Nous avons d’ailleurs assuré les villes voisines de notre entière collaboration s’ils ont besoin d’information sur la démarche entreprise depuis deux ans à Nicolet.»
«Certaines nous demandent si nous avons déjà eu des craintes sur les projets déposés? Ma réponse a été « non » parce que nous avons confiance en nos gens et notre processus, continue-t-elle. Il y a plusieurs étapes qui amènent un projet à être soumis au vote populaire. Ceux-ci sont réfléchis, développés, déposés par des Nicolétains et Nicolétaines. Ces personnes sont certainement bien placées pour savoir si un projet est bon ou non pour la municipalité. Et entre vous et moi, les projets proposés ne sont jamais bien loin des préoccupations des membres du conseil municipal. Pour qu’un budget participatif fonctionne bien et réponde aux besoins, nous devons être dans une démarche citoyenne ouverte réelle: pas seulement dans une vague populaire…»