Le FIQ-SPSMCQ exige la démission de Natalie Petitclerc
Des représentants de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ secteur Mauricie/Centre-du-Québec) (FIQ-SPSMCQ) se sont à nouveau rassemblés, ce midi, devant le Siège social du CIUSSS MCQ, situé sur la Terrasse Turcotte, aux abords du fleuve.
Ils jugent que les décisions récentes du CIUSSS MCQ sur ses employés actuels, et sur la relève, entraînent les effets désastreux et qu’elles ont un impact direct sur les services à la population. Le FIQ-SPSMCQ en vient donc à la conclusion que la PDG du CIUSSS MCQ, Natalie Petitclerc, doit quitter ses fonctions. Voilà pourquoi les professionnels en soins ont laissé valises et boîtes sur le pas de la porte du siège social du CIUSSS MCQ ce midi.
« Depuis le 6 février, il y a une détérioration des conditions de travail des infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes dans la région Mauricie « Centre-du-Québec. On a demandé à la direction de ne pas imposer des mesures qui sont si extrêmes parce qu’on a vu beaucoup de départs. On voit aussi des nouveaux étudiants qui se retournent vers d’autres employeurs parce que ce sont des situations très difficiles présentement. Malgré tout, on n’est pas ouvert à l’écoute et à la discussion du côté de la direction », a d’abord témoigné la présidente par intérim du FIQ-SPSMCQ, Patricia Mailhot.
« On a vu, dans les derniers jours, des infirmières de Shawinigan être suspendues. Elles avaient décidé de se présenter à leur CLSC parce qu’il n’y a pas eu d’entente avec leur syndicat, plutôt que de se présenter en pédiatrie pour l’été. Pourquoi? Parce que leur poste est au CLSC. Eh bien ces filles-là ont été suspendues alors vous comprenez que c’est une gestion très rigide, qui n’est pas ouverte à l’écoute. Le message qu’on veut passer aujourd’hui, c’est qu’on veut un changement au niveau de la direction. »
Rappelons également que les fusions de départements, déjà en vigueur à Drummondville et prévues pour l’automne dans l’ensemble du CIUSSS MCQ, ont été mal reçues par tous les intervenants du milieu de la santé, notamment par les professionnelles en soins concernées et par les médecins. Toujours selon la FIQ, la goutte qui a fait déborder le vase est la façon dont ont été traités les employés qui dénoncent et agissent contre les décisions irrationnelles du CIUSSS MCQ.