Conflit à l’ABI: une «tempête sur les plans humain, social et économique», décrit le ministre Jean Boulet
BÉCANCOUR. Jean Boulet n’a pas eu une première année de mandat de tout repos, entre ses responsabilités de député de Trois-Rivières, de ministre régional et de ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale.
Le conflit de travail à l’ABI a grandement occupé ses premiers mois en politique. «C’était un dossier prenant qui requérait un certain nombre d’interventions. J’ai voulu être un provocateur de réactions, tant du côté patronal que syndical. J’ai mis en place des structures pour aider les partis et entrer dans un processus de recherche de solution. Cela a donné des résultats variables», rappelle-t-il.
«Ce conflit a été un affrontement de cultures assez important et on héritait de plusieurs années où le climat de travail s’était détérioré, poursuit-il. C’était une tempête sur les plans humain, social et économique. J’ai essayé d’être le plus créatif possible et ça m’a mené à amener sur la table une hypothèse de règlement. Je pense que ça a contribué au dialogue.»
M. Boulet affirme demeurer près du dossier de façon quotidienne encore aujourd’hui.
(Propos recueillis par Marie-Eve Alarie)