ARCC: Ouverture compromise du camping équestre pour 2022?
BÉCANCOUR. Malgré que le camping équestre du Parc de la rivière Gentilly ait finalement eu l’autorisation de la CPTAQ de reprendre ses activités sous certaines restrictions, il n’est pas certain qu’elles puissent reprendre à l’été 2022. Les sentiers équestres seront toutefois accessibles durant cette période.
Avant de reprendre du service, le camping équestre, qui portera désormais l’appellation d’Aire de repos pour cavalier et son cheval (ARCC), devra se conformer à l’ensemble des nouvelles restrictions qui s’appliquent sur les 4 hectares de terrain où il se situe.
« On est en train d’étudier le dossier. Il faut savoir exactement quoi faire et comment le faire. On va prendre le temps de bien faire les choses, dans les règles, et ainsi s’assurer que le site reste viable pour les années à venir », mentionne Sébastien Jubinville, agent aux communications pour le Parc de la rivière Gentilly.
« Chose certaine, on ne pourra pas agrandir, car on a eu une dérogation pour les 16 emplacements qu’on a en ce moment, et ce sont les seules qu’on peut exploiter », ajoute M. Jubinville.
Avant d’officialiser une date d’ouverture, plusieurs travaux de restauration devront être faits dans les installations de l’ARCC afin de répondre aux nouvelles normes et afin de les remettre à neuf. Effectivement, comme aucune activité ne s’est tenue en ce lieu depuis près de trois ans, aucun entretien n’a été effectué durant cette période. Également, un dégât d’eau d’importance a touché la bâtisse d’accueil, la laissant hors d’usage.
Une autre ombre s’ajoute au tableau, car des travaux d’aqueduc sont prévus dans le secteur de Sainte-Gertrude, laissant l’équipe du Parc de la rivière Gentilly dans l’incertitude quant à l’accessibilité de l’ARCC. En plus d’ignorer quand débuteront ces travaux majeurs, ils devraient s’échelonner sur plusieurs mois (de 6 à 8 mois).
« Ça va retarder certaines de nos décisions, car on craint que la machinerie ne puisse se rendre, notamment à cause de détours. De plus, on ne doit pas oublier que lorsque les cavaliers arrivent, c’est souvent avec des camionnettes et de grosses charges. Ils ne pourront peut-être pas passer par là », croit Sébastien Jubinville.
Une décision qui s’est fait attendre
Rappelons que le site du camping équestre a été exploité et toléré durant plusieurs années avant d’être fermé en 2020. Toutefois, la direction du Parc n’avait pas d’autorisation officielle pour exploiter le camping en vertu de la Loi sur la protection du territoire agricole de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ). La direction du Parc croyait détenir le droit de faire le camping en vertu d’une ancienne décision de la CPTAQ.
Le camping équestre avait alors deux choix: démolir les installations existantes du camping ou tenter de régulariser la situation.
« On a eu une réponse positive, enfin, parce que ça faisait trois ans qu’on cumulait les demandes et qu’on travaillait sur le dossier », lance Sébastien Jubinville.
« On est satisfait, c’est certain! Pour nous, le volet équestre est un bel ajout à la randonnée, au camping et au vélo. Il y a beaucoup d’amateurs équestres dans le coin », conclut-il.