Milkomax change de mains

SAINTE-MONIQUE. L’entreprise Milkomax change de mains. Elle est désormais la propriété de Bertrand Rousseau et de Gabriel Rousseau, qui agit aussi à titre de président.

L’entreprise spécialisée dans la conception et la fabrication de robots spécialisés pour la traite en stabulations entravées est en plein essor. Elle vient de lancer sa deuxième génération de robot de traite, le Robomax. Cette nouvelle génération propose une technologie innovante visant à aider les producteurs laitiers à tirer profit du plein potentiel de l’automatisation de la traite laitière.

Cette nouvelle technologie apporte une multitude d’avantages à la génération précédente du robot. Le Robomax a été développé par l’équipe de concepteurs et de techniciens de Milkomax entre 2019 et 2020.  » En utilisant la base de la première génération de ce robot, cette nouvelle version permet maintenant à nos clients un plein contrôle sur la fréquence des traites 2, 3 ou 4 fois par jour. Un nouveau logiciel de contrôle (Fleximax) offre la possibilité de reprendre de façon autonome, sans intervention humaine, les échecs de traites pouvant survenir. Il permet aussi d’analyser le lait ainsi que toutes ses composantes en temps réel « , a déclaré Gabriel Rousseau, ajoutant qu’avec « l’intégration des technologies de traite par Fullwood/Packo, cette nouvelle génération permet de combiner à l’intérieur d’une même ferme des robots pour stabulations entravées et des robots pour stabulations libres. »

Milkomax reste le seul fabricant mondial qui offre une solution de traite robotisée pour les fermes en stabulations entravées. Selon Agriculture Canada (2020), ces petites fermes familiales représentent encore aujourd’hui pour plus de 90% des fermes laitières au Québec et près de 67% des fermes laitières en Ontario.  » Nous sommes fiers de pouvoir participer activement à la croissance d’une entreprise québécoise qui conçoit et fabrique des produits uniques au monde dans le domaine de la robotique de traite « , a pour sa part déclaré Gary Desmarais, directeur général.

L’entreprise de Sainte-Monique rayonne à l’international, ayant obtenu un contrat avec le Japon pour 5 autres Robomax à livrer cette année. Le J.A. (Japan Agriculture) mise sur le Robomax pour offrir la possibilité à près de 10 500 fermes laitières familiales japonaises de se robotiser et ainsi contrer la menace de disparaitre par manque de relève et manque de main-d’oeuvre. Cette entente de distribution se prolongera au moins jusqu’en 2024 et aura des retombées directes de plus de 8 M$. Avec une telle expansion, l’entreprise a plusieurs postes à combler: techniciens, électromécaniciens représentants des ventes, support aux ventes et marketing, dessinateurs, et bien d’autres.

(MEV)