Passer le temps en épiant les oiseaux
RÉGIONAL. Simple, relaxante et gratuite, l’observation des oiseaux est un loisir pratiqué par des milliers de Québécois.
Lorsque le temps froid s’installe à l’automne, seulement une quinzaine d’oiseaux demeurent dans la région pour passer l’hiver, comme le geai bleu, la mésange à tête noire, la gélinotte huppée ou le pic chevelu et le pic mineur, pour ne nommer que ceux-là.
Durant l’été, certains, comme le bruant à couronne blanche, ne séjournent ici que quelques jours avant de s’envoler vers le nord et revenir provisoirement en fin de saison avec des juvéniles. «Les hirondelles bicolores arrivent en avril et repartent au début de juillet», note Michel Sokolyk, photographe et naturaliste chevronné qui s’adonne à cette activité depuis plus de soixante ans au Centre-du-Québec et en Mauricie.
C’est donc une succession d’espèces d’oiseaux que les gens peuvent observer durant la saison estivale. Mésange à tête noire, geai bleu, gros-bec errant, sittelle à poitrine rousse, parulines, moucherolles et plus encore: l’observation des oiseaux donne accès à un concert musical quotidien et renouvelé. «Le meilleur temps, c’est tôt le matin. Les oiseaux n’ont pas encore mangé. Ils chantent et ils ont faim», recommande l’auteur de nombreux ouvrages sur la nature, la flore et les oiseaux, qui observe en moyenne 110 espèces d’oiseaux différents chaque année.
Dans Bécancour – Nicolet-Yamaska, ses endroits de prédilection sont le Centre de la biodiversité de Sainte-Angèle-de-Laval et Baie-du-Febvre.