Drame de Saint-Apollinaire : la SQ a fait le point
FAITS DIVERS. La Sûreté du Québec a fait le point le 22 juillet sur son enquête au sujet de Martin Carpentier, qui était recherché à la suite du déclenchement de l’Alerte Amber dans le secteur de Saint-Apollinaire.
«Le 20 juillet, le corps d’un homme a été trouvé en soirée dans le secteur de Saint-Apollinaire et nous confirmons qu’il s’agit bel et bien de celui de Martin Carpentier. Considérant qu’il a été formellement identifié et que notre enquête tend à démontrer qu’il n’y avait pas participation d’une tierce personne à ces événements, l’enquête criminelle est terminée. Nous continuerons cependant à collaborer à celle du Bureau du coroner», indique Guy Lapointe, le directeur des communications et des relations internationales de la Sûreté du Québec.
L’enquête tend à démontrer que :
- La sortie de route survenue le 8 juillet sur l’autoroute 20 à la hauteur de Saint-Apollinaire ne serait pas un geste délibéré, ni prémédité. Nous ne connaissons pas l’état d’esprit de Martin Carpentier à cet instant précis, mais cette embardée pourrait être l’élément déclencheur quant à son comportement dans la suite des événements.
- Martin Carpentier aurait quitté les lieux de l’embardée accompagné des deux filles pour se rendre dans un secteur boisé et se serait introduit dans la dépendance d’une roulotte.
- Bien qu’elles ont été blessées lors de l’embardée, ce n’est pas ce qui aurait causé le décès des deux filles. Elles auraient été tuées par le suspect avec un objet contondant.
- L’individu aurait par la suite marché plus de trois kilomètres du lieu où ont été trouvés les corps des filles et il se serait enlevé la vie.
- La séquence des événements se serait produite sur une courte période de temps, contemporaine à l’embardée. L’enquête démontre que le drame était terminé au matin du 9 juillet.
Rappelons que les recherches pour localiser le suspect ont impliqué la participation de plusieurs policiers et de plusieurs unités spécialisées et partenaires, tels que les maîtres de chiens, des marcheurs et de la recherche aérienne. De plus, soulignons que plus de 1000 signalements ont été validés et que plus de 700 propriétés ont fait l’objet de vérifications au cours de cette enquête.