Dur été pour les producteurs agricoles
AGRICULTURE. La Financière agricole du Québec (FAQ) a dévoilé son bilan de mi-saison en assurance récolte dans la province. Sans surprise, la période estivale, propice aux différentes cultures, est jusqu’à maintenant caractérisée par un important déficit hydrique dans toutes les régions du Québec.
Trois importantes canicules ont frappé le Québec depuis le mois de mai. En conséquence, la chaleur, le manque de précipitations de pluie et la sécheresse ont affecté plusieurs producteurs agricoles de la région.
Selon la financière agricole, le gel tardif des 1er et 2 juin a causé la mortalité des plants dans certains champs de soya et a retardé le développement du maïs. Quant à lui, le manque d’eau a plus spécifiquement entraîné une germination très lente et une croissance limitée des plantes.
Le développement des plantes fourragères a aussi été retardé par le temps frais de la première moitié de mai et ensuite par le manque de précipitations.
Il y a quelques semaines, les producteurs agricoles amorcés la première fauche de foin. Celle-ci démontre un rendement variable du foin, mais plus souvent inférieur à la normale. L’indice d’assèchement élevé laisse croire que la deuxième repousse pourrait s’avérer plus difficile dans ces conditions.
La paille est d’ailleurs plus courte qu’à la normale et les producteurs sont confrontés à un faible tallage des céréales.
Quant à la cueillette des fraises, débutant à la mi-juin, celle-ci s’est déroulée sur une plus courte période et en avance par rapport à la normale.
En date du 7 juillet, le nombre d’avis de dommages soumis au Programme d’assurance récolte s’élevait à 2 395, comparativement à 1066 pour la même période l’an dernier alors qu’en 2018, 1307 demandes de réclamations avaient été formulées.
Les indemnités versées à ce jour par la Financière agricole du Québec s’élèvent à 2 391 680 $.