Tête à tête avec Yann Déry
Le Formule Fitness de Bécancour, formation de la Ligue de hockey Senior AAA du Québec (LHSAAQ), poursuit sa chronique «On jase avec», cette fois, avec le gardien de but Yann Déry.
Q : Qui a été la personne la plus marquante dans ton parcours et pourquoi?
R : Bien sûr et avant tout, mon père. Il a toujours été là pour moi et m’a permis de vivre mon rêve. Je dois plus que des remerciements à la famille Lefebvre pour m’avoir aidé tout au long de mon cheminement. Sans eux, je ne serais pas la personne que je suis hors et sur la glace. En ce qui en est de la personne marquante sur la glace, mon modèle a toujours été Marc-André Fleury.
Q : Tu as commencé le hockey à quel âge?
R : J’ai commencé à jouer à l’âge de 4 ans comme attaquant et puis, à ma première année «Atome», j’ai changé en tant que gardien de but.
Q : As-tu évolué dans d’autres sports?
R : Plus jeune, j’ai pratiqué le soccer, le baseball, mais à un certain moment, j’ai choisi le hockey à 100%.
Q : As-tu des superstitions la journée d’une partie ou dans ta préparation?
R : Comme le diraient mes coéquipiers, je ne suis pas un gardien «fucké», comme on se fait généralement appeler, avant les matchs. Je ne suis pas le style d’être dans ma bulle. J’aime parler avec les boys et me changer les idées, sinon je me fais masser au cou entre chaque période pour d’anciennes blessures au cou et au dos, ce qui est devenu un style de rituel. Sur glace, j’ai une superstition avec mes poteaux avant de sortir de mon filet.
Q : Peux-tu nous parler de ton parcours hockey?
R : J’ai fait la plus grande partie de mes années dans le mineur avec les Conquérants des Basses-Laurentides. Ensuite, j’ai évolué collégial AAA avec les Rebelles de Sorel-Tracy avant de partir jouer à Vancouver dans la BCHL. Certaines circonstances familiales m’ont fait revenir à la maison et j’ai joué avec les Cobras de Terrebonne junior AAA avant de me retrouver avec le Bellemare de Louiseville (LHSAAAQ). Maintenant, je suis à Bécancour.
(Propos recueillis par le directeur général Érik Archambault et révisés par Robert Legault)