Le printemps à l’avance au Centre des arts populaires de Nicolet
NICOLET. Une agréable odeur de printemps flottera dans l’air ce samedi, 1er février, au Centre des arts populaires de Nicolet. La Fête des semences y battra son plein pour une quatrième année de suite grâce au travail acharné d’une dizaine de bénévoles.
«On est tous très complémentaires et on a beaucoup de plaisir ensemble!, mentionne Céline Parr, l’un des piliers du groupe, qui compte des bénévoles d’âge varié. On a une équipe efficace dans tous les volets de l’organisation.»
L’organisation de l’édition 2020 a commencé en septembre dernier. Fidèle à son habitude, le comité promet un événement festif, placé cette année sous le thème Semer, récolter, conserver.
«Une vingtaine de semenciers du Québec seront là. La plupart sont certifiés biologiques. Il y aura aussi plusieurs autres exposants complémentaires. Ils offriront des produits variés comme des livres ou des abonnements à des revues de jardinage, des micro-pousses, des arbres à noix et fruitiers, ainsi que des produits d’herboristerie, de jardinerie, de boulangerie, maraîchers et apicoles», énumère Marie-Hélène Larivière, bénévole.
Quatre conférenciers seront aussi de la partie. Il s’agit de Paméla Guay-Tremblay («Cultiver en serre sous terre»), Yves Gagnon («La récolte et la conservation des fines herbes»), Mathieu Robillard («Lactofermentation – des conserves sans cuisson») et Samuel Daguerre («Une idée, dix mille plateaux plus tard»). Ils prendront la parole respectivement à 10h, 11h15, 13h15 et 14h30. Les conférences durent 45 minutes.
Tout au long de la journée, les visiteurs pourront fouiner à la table d’échange de semences. De leur côté, les enfants pourront se faire maquiller de 10h30 à 15h30 et prendre part à un atelier sur le thème de la pollinisation. Ils auront aussi la chance de mettre les mains dans la terre et de préparer des semis qu’ils pourront ramener à la maison.
Vers une foule record?
Le comité s’attend à une belle participation encore cette année. «À notre première édition, on a accueilli 913 visiteurs. L’an dernier, malgré la tempête, on a attiré plus de 1200 personnes. La popularité de l’événement est exponentielle et ça tend à se poursuivre», mentionne Mme Larivière.
«On sent qu’il y a un mouvement de retour à la terre et à une forme d’autosuffisance, renchérit Mme Parr. Ce genre d’événement [La Fête des semences] est couru. Il y en a quelques-uns au Québec et pour ne pas se nuire, on se partage le calendrier. On est le deuxième de l’année, après Papineauville. On attire des gens de partout: du Centre-du-Québec, évidemment, mais aussi de la Mauricie, de la Montérégie et de Lanaudière, entre autres.»
Le jour de l’événement, une cinquantaine de bénévoles se relayeront sur le terrain.
Écoresponsable
L’événement se tient de 9h30 à 16h (entrée gratuite). Il sera possible de dîner sur place grâce à l’implication de l’organisme La Carotte joyeuse. Des repas seront servis au coût de 5$.
«Aucune vaisselle jetable n’est utilisée, souligne Marie-Hélène Larivière. C’est comme ça depuis le tout début de l’événement. On a une conscience écoresponsable très développée.»
D’ailleurs, l’événement est en démarche cette année pour être certifié écoresponsable. Son premier pas en ce sens sera de calculer, puis de compenser les émissions de gaz à effet de serre que sa tenue génère.
«Nous allons recueillir de l’information sur la provenance de nos visiteurs et de nos exposants, et tenir compte de chacun des déplacements qu’on a faits pour nos réunions. Avec ces données en main, on pourra calculer notre empreinte carbone et compenser le tout en donnant de l’argent à des organismes responsables de planter des arbres», indique Céline Parr.
À plus long terme, l’organisation souhaiterait se lier à d’autres organismes d’ici intéressés par l’écoresponsabilité. «On aimerait développer un volet éducation et sensibilisation pour montrer qu’être écoresponsable, ce n’est pas si compliqué que ça», termine Mme Parr.