Un étang synonyme de développement

SAINT-CÉLESTIN. Le village de Saint-Célestin pourra aller de l’avant avec un troisième étang non aéré pour le traitement de ses eaux usées, ce qui lui permettra, après coup, de poursuivre son développement.

«Actuellement, nos deux étangs fonctionnent à pleine capacité. Il fallait qu’on en fasse un troisième pour être aux normes. On attendait de voir si le ministère de l’Environnement acceptait qu’on poursuive avec cette méthode de traitement [étang non aéré], et c’est le cas. Il ne nous impose pas de nouvelles exigences, ce qui aurait pu entraîner des coûts additionnels», se réjouit le maire Raymond Noël.

Le Village devra maintenant choisir la firme d’ingénieurs qui préparera les plans et devis des nouvelles installations, et soumettre le tout au Ministère, qui pourra ensuite lui délivrer son certificat d’autorisation.

«On va faire nos devoirs! On aimerait bien avoir notre certificat à l’automne», poursuit le maire Noël, qui indique être aussi en attente de l’autorisation de la CPTAQ (Commission de protection du territoire agricole du Québec) concernant le terrain ciblé pour le projet.

Si les astres s’alignent comme souhaité, les travaux devraient se terminer en 2020. Par la suite, un nouveau développement domiciliaire de 35 terrains pourra être mis en branle juste en face de l’école Marquis, qui sera alors en cours de reconstruction. On se rappelle que celle-ci est fermée depuis juin 2017, étant jugée dangereuse en raison d’importantes fissures détectées dans les murs de fondation et un peu partout à l’intérieur du bâtiment.

«L’école à venir va sûrement donner un autre essor à la municipalité, prévoit le maire. Une école neuve, c’est attirant pour les jeunes familles, surtout dans un milieu qui dispose de tous les services (garages, essence, épicerie, caisse, bureau de poste, dépanneur…) et d’installations sportives attrayantes, comme notre patinoire couverte flambant neuve.»

Selon lui, le positionnement géographique de Saint-Célestin s’avère également très intéressant. «On est vraiment entre Trois-Rivières et Drummondville, et tout près de l’autoroute 55. Des familles vont vouloir s’installer ici. L’arrivée de ce troisième étang non aéré est un incontournable [pour faire face à cette croissance envisagée].»