Jean-Guy Dubois veut miser sur le «Bécancour de cœur»
BÉCANCOUR. Le maire de Bécancour, Jean-Guy Dubois, a posé un regard sur 2019 lors de son déjeuner à saveur économique qui se tenait mercredi dernier au nouveau Steak House Pur Sang en présence de nombreux intervenants et gens d’affaires.
Après avoir jeté un œil sur la période de turbulence 2014-2018, il a dressé un parallèle avec la météo qui ressemble à la «température économique» de la ville. «Ça va d’un extrême à l’autre. Des fois il fait froid, quand on parle par exemple que les pourparlers sont suspendus chez ABI et des fois c’est très chaud, parce que ce sont des milliards$ en investissement. On ne sait pas avec lequel on va se réveiller le matin», a-t-il soulevé.
Il a ensuite enchaîné sur l’importance de passer du surf à la rame. C’est-à-dire l’époque où l’on surfait sur la grande entreprise qui tirait l’économie et aujourd’hui où il est important de travailler à attirer de la petite et moyenne entreprise (PME).
Il a notamment évoqué le motel industriel, qui devrait voir le jour sous peu après que le projet ait changé à plusieurs reprises au cours des dernières années. Il a aussi parlé du Fonds de diversification économique de la Mauricie et du Centre-du-Québec qui avait été mis sur pied pour combler la perte de Gentilly-2, mais dont Bécancour n’a pas vraiment pu profiter. «Il reste encore 60M$ et on a l’intention d’en profiter», a-t-il indiqué.
Le maire a ensuite parlé de sa nouvelle image de marque qu’il entend développer, soit le «Bécancour de cœur», faisant valoir qu’il a l’intention de changer le slogan de la Ville de Bécancour «on est fait pour».
Il s’est d’ailleurs réjoui de l’analyse de Money Sense quant à la qualité de vie à Bécancour selon des critères tels que la «robustesse de l’économie», le faible taux de taxes, l’accès à la propriété, la mobilité, la santé l’accès aux services, la sécurité et la criminalité, et même la température. «On arrive au 56e rang. Dans la région, on est 2e, tout juste derrière Victoriaville. C’est signe qu’on a une personnalité», a fait valoir le maire.
Jean-Guy Dubois a d’ailleurs profité de l’occasion pour présenter cinq personnes qu’il a réunies pour réfléchir sur les façons d’améliorer l’Indice de Bonheur de sa population. C’est-à-dire, Louis Beaudet, Clairette Biron, Judith Tourigny, Raymond Cormier et Nancy DeFoy.
«On se pose des questions comme quelle est notre image de marque, c’est quoi la qualité de vie qu’on veut offrir, qu’est-ce qui fait qu’on est heureux à Bécancour, ce qu’on veut vendre. On veut se bâtir un plan de communication, indique le maire. On veut faire de Bécancour une ville attirante. On va continuer à ramer ensemble avec notre tête et notre cœur.»