De grandes visées pour la Distillerie du Quai
AFFAIRES. Le promoteur de la Distillerie du Quai souhaite imiter le succès de la distillerie Mariana qui est déjà en expansion, à Louiseville, ou encore celui de la Wabasso, à Trois-Rivières. L’idée est de vendre sur place, mais également dans des bars, dont Ô quai des Brasseurs, ainsi qu’à la Société des Alcools (SAQ).
Le processus est d’ailleurs déjà commencé en vue d’écouler le produit à la SAQ, et ce, dès cet été. «On devrait avoir le permis de la Régie à la fin février. Une fois qu’on aura produit, on enverra nos échantillons à la SAQ. Là-bas, ils le testeront et ils vérifieront notre plan d’affaires pour savoir si on est capable de les fournir», explique Jean-François Rheault.
Des canettes de 341 millilitres de gin-tonic déjà mélangées sont aussi dans les plans. «Il y a un grand marché pour ça. On pourrait en vendre à la SAQ, ou encore chez Ô quai des Brasseurs, indique le promoteur. On vise les gens qui partent en bateau ou qui s’en vont en camping.»
Grand amateur de gin, mais n’ayant pas nécessairement d’expérience dans le domaine, Jean-François Rheault a convaincu le groupe d’investisseurs de la microbrasserie qui est en plein essor après seulement un an et demi d’opération.
«On s’était déjà fait approcher par deux ou trois autres qui étaient intéressés par une distillerie. Ça n’a jamais trop cliqué, mais quand J-F est arrivé, on a eu le coup de foudre. Il a des connexions dans tout et des idées épouvantables. Ça prenait quelqu’un qui a la passion!», souligne Steve Garceau, qui est au nombre des six investisseurs avec Marc Hamel, Jean-Claude et Jocelyn Parr, Émile Sauvé et Jean-François Rheault.
Pour démarrer la production, Jean-François Rheault a déjà prévu l’embauche de Luc Bordeleau, un consultant qui est chimiste de formation et qui a travaillé chez Seagram et Labatt pendant plus de 20 ans. Il pourra compter sur Émile Sauvé, le brasseur de la microbrasserie, qui viendra lui donner un coup de main dans différents aspects. De la création d’emplois est prévue une fois que la distillerie aura pris son erre d’aller.