Lockout à l’ABI: les libéraux exigent le respect de l’échéancier
BÉCANCOUR. À 48 heures de la date butoir pour l’obtention d’une entente dans le conflit de travail à l’Aluminerie de Bécancour (ABI), le porte-parole de l’opposition officielle en matière de travail, Jean Rousselle exige que le gouvernement Legault s’assure d’en arriver à un règlement dans ce dossier.
En novembre dernier, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, M. Jean Boulet, avait établi une première date butoir au 30 novembre. Devant l’échec de la négociation, il l’avait prolongée jusqu’au 21 décembre 2018.
« Il est minuit moins une dans le dossier ABI. Si les parties n’arrivent pas à s’entendre d’ici vendredi, le ministre doit nous dire quel est son plan pour mettre fin à ce conflit qui dure depuis près d’un an. Le ministre Jean Boulet doit honorer sa parole, les 1030 travailleurs et leurs familles veulent de bonnes nouvelles pour la période des Fêtes », a déclaré Jean Rousselle, le député de Vimont.
Rappelons que ce matin, la partie patronale a annoncé qu’elle réduisait le nombre de cuves en opération de moitié à la dernière série en exploitation depuis le début du conflit. On assurait qu’il n’y avait pas de lien avec la négociation en cours, mais que la situation était plutôt due à un manque d’effectifs avec le départ de plusieurs employé-cadres.
Une annonce qui a fait bondir le syndicat qui déplore que cette opération augmentera les coûts et le temps que prendre le redémarrage de l’usine.