Lentement, mais sûrement pour Bécancour
HOCKEY. Après avoir connu un lent départ jusqu’ici, le Formule Fitness de Bécancour commence à se replacer à la mi-saison. C’est tout un contraste pour la formation qui avait surpris le monde du hockey senior avec un départ en force à ses premiers pas dans la LHSAAAQ, l’an dernier.
Une séquence heureuse qui s’était toutefois traduite par une baisse de régime et une élimination rapide en séries. C’est justement ce que voulait éviter l’entraîneur et directeur général, Keven Desrochers, dont la formation a connu sa part d’ennuis depuis le début du calendrier.
«Là, je crois qu’on est ressoudé. Avec deux victoires en fin de semaine, on peut aller chercher quatre points et se retrouver dans le Top-4. La ligue est très serrée», plaide-t-il. Je préfère partir lentement et avoir notre peak une fois rendu en séries. Une saison c’est long. C’est 22 matchs. Je crois qu’on est revenu sur la track pour aller plus loin en séries.»
«Je crois qu’on est ressoudé.»
-Keven Desrochers
Différentes causes
À la ligne bleue, ce sont des problèmes de disponibilité qui sont venus complexifier le travail de l’entraîneur. «Je roule à 10 défenseurs depuis le début de la saison. Mes six premiers n’ont jamais été là en même temps», explique-t-il.
La perte d’Éric Bégin s’est ainsi encore plus fait sentir, puisque les entraîneurs souhaitaient remplacer «en comité» celui qui était un pilier en défensive en 2017-2018. Des défenseurs comme Cédric Vinetti ont tout de même pris les bouchées doubles. «On lui en a demandé beaucoup, et là, on voit qu’il répond», indique l’entraîneur.
L’arrivée de son frère, Xavier Vinetti, qui devait évoluer dans le Junior AAA cette saison, apportera également une nouvelle dynamique à l’arrière. «C’est un gars robuste, défensif et qui bloque des lancers, le décrit Keven Desrochers. Il devrait jouer avec son frère et il devrait bien le compléter.»
En attaque, l’entraîneur estime qu’une partie de malchance est attribuable aux insuccès des siens en début de saison. «Il y a eu plusieurs matchs où ça ne retrait pas… On a eu des 40 à 45 lancers, mais ça ne voulait pas, raconte-t-il. Les gars sont revenus aux choses simples et on s’est regroupé. Le travail a fini par payer.»