CAQ: de l’argent frais pour le patrimoine religieux
ÉLECTIONS. Le candidat caquiste de Nicolet-Bécancour, Donald Martel, est particulièrement heureux de l’annonce toute récente de sa formation politique concernant les immeubles à caractère religieux, alors qu’il y en a plusieurs dans son comté.
Dans le but d’appuyer et d’augmenter les efforts de préservation et de conversion du patrimoine religieux québécois, la CAQ propose en effet d’investir 10 M$ d’argent additionnel qui sera consacré à la préservation des églises et des autres immeubles à caractère religieux du Québec.
Pour Donald Martel, cette décision prend une signification toute particulière. « Le patrimoine religieux fait partie intégrante de notre histoire et est l’une des plus grandes richesses culturelles du Québec. En région rurale, l’église constitue aussi souvent le lieu central d’une communauté. La présence de cet immeuble représente, au-delà de la pratique religieuse, un signe et un symbole de vie et de vitalité pour toute une communauté. Cette décision est donc de nature à renforcer le sentiment d’appartenance des gens qui vivent en région rurale », affirme M. Martel.
La proposition présentée par la CAQ permettrait de hausser de 5 M$ le financement de la mesure d’aide à la restauration du patrimoine culturel à caractère religieux pour le ramener à 20 M$. La CAQ mettrait également en place un fonds de soutien à la conversion ou au changement de vocation des églises qui serait doté d’une enveloppe de 5 M$. Ces deux mesures représentent une contribution additionnelle de 10 M$.
« Je suis convaincu que cette nouvelle est particulièrement bien accueillie dans Nicolet-Bécancour où les gens sont préoccupés par le sort de nos églises, dont celui de la magnifique cathédrale de Nicolet qui doit subir des rénovations majeures pour éviter la démolition. Ça ne pouvait tomber à un meilleur moment », indique Donald Martel.
Avec la diminution de la fréquentation des lieux de culte, plus de 450 églises ont fermé leurs portes au Québec entre 2003 et 2016, soit une trentaine par année en moyenne, et la vague de fermetures se poursuit. En 2012, le Conseil du patrimoine religieux du Québec recensait 270 lieux de culte visés par une fermeture, une vente ou une transformation physique.