Les échos de la campagne électorale
ÉLECTIONS. Plusieurs voix ont résonné dans la région au cours des dernières semaines pour faire entendre leurs revendications dans le cadre de cette campagne électorale provinciale.
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Les chefs ADRIEN POULIOT, du Parti conservateur du Québec, et ALEX TYRELL, du Parti Vert du Québec, ont tenu un point de presse pour proposer que le débat des chefs soit bonifié afin de leur permettre d’avoir un «droit de réplique» en participant à la mêlée de presse.
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Les deux formations qui ont reçu le plus de votes lors des dernières élections, en dehors des partis représentés à l’Assemblée nationale, sont d’ailleurs représentées dans Nicolet-Bécancour. En plus de la conservatrice JESSIE McNICOLL qui briguera les suffrages, il y a VINCENT MARCOTTE qui vient de s’ajouter au bulletin de vote pour le PVQ.
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Lors du débat organisé par le VIA 90.5FM et par la CCICQ, le candidat du Bloc Pot, BLAK D. BLACKBURN, aurait aimé bénéficier d’un court segment pour faire valoir ses idées avant ou après l’exercice. Il estime que la légalisation du cannabis comportera des mesures encore plus contraignantes en plus de faire perdre plusieurs millions de dollars en entrée d’argent dans le comté en raison des activités des trafiquants.
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Les 1030 lockoutés d’ABI n’ont pas manqué de se faire entendre. Une poignée de travailleurs s’est rendue au restaurant LE GREC, à Baie-Jolie, pour interpeller FRANÇOIS LEGAULT à sa sortie de l’autobus. Le délégué social PASCAL LAMPRON lui a fait remarquer que même si le gouvernement a nommé LUCIEN BOUCHARD à la table de médiation, «rien ne se passe».
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Des lockoutés d’ABI se sont aussi rendus à Montréal pour se faire entendre devant la tour de la SRC, en marge du débat des chefs. Ils ont de nouveau dénoncé la clause de «force majeure» dans le contrat d’approvisionnement, ce qui fait en sorte qu’ABI n’a pas à acheter l’ensemble du bloc d’électricité qui lui est réservé. Cela déséquilibre le rapport de force et fait en sorte que tout le Québec en paye la note, dénonce le président du syndicat, CLÉMENT MASSE.
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La TROC CQM (Table des organismes communautaires du Centre-du-Québec et de la Mauricie) a aussi organisé un grand rassemblement devant les locaux de Radio-Canada. Plus de 300 travailleurs et bénévoles des groupes communautaires de la région étaient présents.
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« À chaque élection, nous sommes déçus de ne pas figurer parmi les enjeux sociaux jugés assez importants pour faire l’objet d’un débat à l’antenne nationale», a déploré TRISTAN OUIMET, porte-parole de Engagez-vous pour le communautaire. En Mauricie-Centre-du-Québec, ce sont près de 2 500 emplois appuyés de 15 000 bénévoles qui gravitent autour de l’action communautaire.
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JACQUES DAGENAIS, membre aviseur du mouvement «Sortons le Québec du nucléaire», milite toujours pour un déclassement accéléré des installations de Gentilly-1 et de Gentilly-2. Il souhaite relancer le débat sur la question. À son sens, il s’agirait de la façon la moins coûteuse et la plus sécuritaire, en plus de créer 400 emplois sur une dizaine d’années.
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Le maire de Bécancour, JEAN-GUY DUBOIS, rencontre les candidats pour entendre leurs engagements sur le doublement de l’autoroute 55, la fibre optique, le respect des corridors de services en santé et l’accélération du traitement des dossiers soumis à la CPTAQ.
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La Collective des femmes de Nicolet et région réclame un réinvestissement massif dans les services sociaux et de santé, plus d’accessibilité aux services publics et la mise sur pied d’un réel plan de lutte pour l’élimination de la pauvreté.
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Quatre associations de protection de cours d’eau s’associent pour presser les candidats de se positionner sur la question de l’état de santé alarmant de la rivière Bécancour. On souhaite notamment la création d’un fonds de 10M$ pour la réalisation des recommandations de l’étude paléolimnologique réalisée par GROBEC, en collaboration avec l’Université Laval.
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Des défenseurs des droits des animaux entendent tenir une manifestation devant la ferme DAMARI de Sainte-Cécile-de-Lévrard, le 22 septembre en après-midi, pour réclamer, notamment, l’interdiction des élevages d’animaux domestiques industriels et la vente d’animaux d’élevage dans les animaleries à l’exception de ceux provenant de refuges.