Lucie Allard promet un coup de barre du PQ dans la santé
ÉLECTIONS. Lucie Allard présentait dernièrement la position santé du Parti Québécois devant les élus(es) du Centre-du-Québec. Elle profite de la tribune médiatique pour la faire connaître aux citoyens et citoyennes de Nicolet-Bécancour.
Voici le texte qu’elle a acheminé aux médias en fin de semaine.
«Un gouvernement péquiste donnera un sérieux coup de barre en santé ! D’abord, en réorientant les 7 milliards de dollars destinés aux 22 000 médecins vers les soins aux patients. En réinvestissant dans les soins à domicile qui ont été rationnés durant les dernières années. Ce sont 900 000 heures de plus que nous voulons augmenter en soins à domicile, permettant notamment aux aînés de rester chez eux le plus longtemps possible, dans leur village, partout sur le territoire de Nicolet-Bécancour.
Nous voulons qu’il y ait une infirmière spécialisée dans chaque CLSC pour répondre à toutes les petites urgences jusqu’à 21h chaque soir de la semaine. Nous donnerons une réelle autonomie à 200 000 professionnels de la santé, par exemples, les infirmières, les pharmaciens. Et, nous permettrons à d’autres professionnels que les médecins de référer des patients à des spécialistes. C’est ça qui va désengorger le système de santé.
Également, nous étendrons au Centre-du-Québec le modèle des cliniques sans médecin ; en permettant à des infirmières praticiennes d’y exercer de façon autonome – ce modèle pourrait notamment se concrétiser dans les secteurs en pénurie de médecins de famille ; comme à Pierreville, dans le bas St-François.
Nous allons mettre fin au ping-pong entre le privé et le public, mettre fin également à l’incorporation des médecins. Au Parti Québécois, nous voulons alléger la tâche des gens qui prennent soin des gens et faire en sorte que les emplois du réseau de la santé redeviennent un choix intéressant. Partout au Québec, nous voulons rapprocher les décisions des patients. Et pour le Centre-du-Québec, ça se traduit par la création d’un Centre intégré de santé et de services sociaux. Vous le savez, notre région est la seule à ne pas avoir son centre de décisions.
Prenons nos décisions, chez nous. Une personne qui a une infection urinaire doit pouvoir se faire soigner le plus près de chez elle. Si j’habite à St-Célestin, je dois pouvoir faire le choix de me faire soigner à Trois-Rivières et si j’habite à côté à St-Léonard-d’Aston, je pourrai choisir d’aller à Drummondville. Choisir le service le plus près de chez moi.Il y a tellement d’exemples de réduction de services au Centre-du-Québec. Avec la réforme Barette, nous nous sommes éloignés des besoins des patients. Pour le Parti Québécois, il est primordial que les corridors naturels de services soient préservés et remis en place.
Le réseau de la santé s’est transformé en machine à compter. À compter des heures, à compter des patients, à compter des bains. On a besoin de dignité pour nos aînés et dès maintenant.»