Donald Martel ne tient rien pour acquis
ÉLECTIONS. Alors qu’il se présente devant les électeurs pour une troisième fois pour la Coalition Avenir Québec, et même s’il a remporté les dernières élections par une vaste majorité, le député sortant Donald Martel ne tient rien pour acquis.
Contrairement à plusieurs candidats, qui ont reçu la visite de leur chef, Donald Martel ne s’attend pas à recevoir pareil traitement de François Legault. C’est ce qu’il a déclaré lors du lancement de sa campagne à son local électoral situé au centre du comté, à Saint-Grégoire.
«Dès le déclenchement des élections, il nous a réunis, les 21 députés, pour nous dire qu’on y va pour la victoire. Il nous a demandé d’être autonome en campagne et qu’il allait se promener dans les comtés où nous voulons faire des gains, a expliqué le candidat de la CAQ dans Nicolet-Bécancour. Je ne tiens rien pour acquis, mais j’ai une meilleure organisation que d’autres.»
Donald Martel en a aussi profité pour remercier les électeurs de son comté qui ont permis à la CAQ de se rendre où elle à ce moment-ci, alors que les plus récents sondages placent la formation politique en tête des intentions de vote.
«Quand je me suis présenté en 2012, la Coalition Avenir Québec en était à ses débuts. J’ai toujours était très près de François Legault. J’étais de ceux qui l’encourageaient à partir un nouveau parti politique. On était parti très fort, mais en 2012, au début de la campagne, ce n’était pas évident. J’ai été élu, mais à ce moment-là, on n’avait pas beaucoup d’espoir de former le gouvernement», se souvient-il.
«En 2014, après un an et demi, les sondages nous plaçaient au plus bas, rappelle Donald Martel. Je n’étais pas certain de conserver mon travail de député. J’ai gagné quand même. M. Legault avait fait une belle campagne. Là, en 2018, sincèrement, pour la première fois, il y a réellement un espoir que la Coalition Avenir Québec soit au pouvoir. On ne tient rien pour acquis, mais je pense qu’aujourd’hui: on peut y croire. C’est une reconnaissance que j’ai envers la population de Nicolet-Bécancour. Si la CAQ arrive au pouvoir, c’est que les gens d’ici n’ont pas eu peur de faire confiance à ce parti.»
Le député sortant, qui était également whip et porte-parole de la Mauricie, au sein de la deuxième Opposition, a également eu de bons mots pour les candidats de la rive nord où la CAQ espère faire des percées. C’est-à-dire Jean Boulet, dans Trois-Rivières, qui l’a approché bien avant que les sondages soient favorables, Sonia Lebel, qu’il a convaincue de se présenter dans Champlain, Marie-Louise Tardif, qui devait faire la lutte à Julie Boulet, dans Saint-Maurice, et Simon Allaire, dans Maskinongé, qu’il considère comme une vedette montante de la politique québécoise.
Cinq engagements pour le comté
Dans le cadre de la campagne électorale, Donald Martel a pris cinq engagements pour le comté. Il compte appuyer le doublement de l’autoroute 55; travailler au développement du parc industriel de Bécancour; baisser le taux de taxe scolaire de 64% et bonifier le soutien financier aux familles; investir dans le maintien à domicile des aînés et améliorer leur qualité de vie en CHSLD; et fournir davantage de services professionnels spécialisés aux enfants.
Au cours de la présente campagne. Il veut en profiter pour rencontrer le plus de gens possible dans l’ensemble de la circonscription, qui compte tout près de quarante administrations municipales. Même si le territoire est très vaste, Donald Martel affirme que les citoyens de Nicolet-Bécancour partagent entre eux de nombreuses préoccupations.