«Nous regardons vers l’avant pour reprendre la production»
LOCK-OUT. Le président-directeur général d’Alcoa, Roy Harvey, a assuré de la bonne foi de l’employeur à revenir à la table de négociation en vue de reprendre les opérations à l’Aluminerie de Bécancour.
En réponse à une question du président québécois du Syndicat des Métallos, Alain Croteau, à l’assemblée des actionnaires qui se tenait à Pittsburgh, il a assuré que la direction revient à la table afin d’en arriver à une entente négociée qui sera satisfaisante pour tout le monde.
«Nous croyons que nous pouvons nous unir dans le but de faire de Bécancour une usine qui aura un très long et très compétitif futur, a-t-il lancé devant l’assemblée des actionnaires. Nous avons beaucoup d’espoir dans notre équipe de gestion à Bécancour. Nous sommes sûrs qu’ils mettront toutes les ressources nécessaires pour avoir de vraies discussions afin d’en arriver à une conclusion qui sera bénéfique pour nous tous.»
Il a également admis être conscient qu’il y a 1030 employés et leurs familles qui sont affectés par ça. «Nous reconnaissons que ce n’est pas facile», a-t-il répondu à Alain Croteau, qui lui a fait part des impacts pour l’économie de la région et de la mauvaise réputation que s’était faite Alcoa en agissant de la sorte.
Quant aux pertes de 160 millions $ et de l’illogisme du déclenchement d’un tel lock-out qu’ont soulevé par les Métallos, le PDG d’Alcoa a admis que la décision a été prise «dans des circonstances très difficiles».
«Nous regardons pour préserver notre usine à Bécancour, d’offrir à nos employés des conditions sécuritaires et protéger nos actifs le plus possible, a-t-il commenté. Nous regardons vers l’avant pour reprendre la production. Nous revenons nous assoir à la table de négociation, mais nous travaillerons à régler quelques problèmes qui sont encore présents.»