Couillard se prononce sur ABI
POLITIQUE. De passage dans la région, le premier ministre Philippe Couillard s’est prononcé sur le lock-out déclenché à l’Aluminerie de Bécancour.
Invité à commenter le dossier lors d’une mêlée de presse, lui qui a été pressé d’intervenir au cours des dernières semaines, il a assuré qu’il suivait de près l’évolution de la situation.
«C’est un conflit privé qui a des répercussions importantes. Je peux vous dire qu’on le suit de très, très près. Je n’hésiterai certainement pas à appeler les deux parties, a assuré le premier ministre du Québec, en marge d’une annonce du gouvernement faite à Shawinigan. La pire chose à faire c’est de démontrer un parti pris pour l’une d’entre elle.»
Celui à qui on demande d’intervenir pour forcer la reprise des négociations à souligner qu’il engage les deux parties à revenir à la table de négociation. «Ça me fait très plaisir de le faire encore une fois. D’ailleurs, nous avons mis à leur disposition des ressources de médiation, de conciliation. Pour qu’il y ait conciliation, il faut que les deux parties soient autour de la table», a rappelé le premier ministre.
«J’invite l’entreprise et le syndicat à retourner à la table avec la bonne foi maximale, en se souvenant qu’une entente, c’est toujours un compromis pour les deux parties, il faut que chacun fasse son bout de chemin. C’est très important pour l’économie régionale, pour les travailleurs, la qualité des emplois également.»
Propos recueillis par Patrick Vaillancourt