Une campagne sobre pour le maire de Bécancour
ÉLECTIONS. Jean-Guy Dubois souhaite bien terminer son mandat avant d’entamer ce qui pourrait s’avérer son quatrième à la mairie de Bécancour.
C’est pourquoi il préfère attendre les trois dernières semaines d’octobre pour mener sa campagne électorale. «Six mois de campagne, c’est trop!», lance celui compte doit dévoiler les grandes lignes de son programme au cours de la deuxième semaine d’octobre.
Le maire sortant n’a pas caché que les nombreuses activités de son adversaire, lui ont mis un peu de pression. Il faut dire que le Groupe de Martine Pepin a convoqué la presse quatre fois au cours de la dernière semaine pour traiter de différents enjeux de leur programme électoral.
Après avoir officialisé sa candidature, il a d’ailleurs réagi à quelques-unes de ses sorties, à commencer par la remise en question de son leadership régional. «Je crois que Bécancour a pris sa place et je suis très fier de ce que l’on a créé avec Trois-Rivières. C’est très rentable au niveau économique», a-t-il rappelé.
«Pour ce qui est de la région 17 (le Centre-du-Québec), on essaie de prendre notre place, mais ce n’est pas facile avec Victoriaville et Drummondville. Il y a eu l’histoire du CIUSSS qu’ils voulaient lancer, mais on se serait retrouvé avec Sherbrooke et on est plus à l’aise à Trois-Rivières. C’est ce que j’ai dit et ça n’a pas fait l’affaire», a-t-il renchéri.
«Pour ce qui est de Bécancour, on représente les deux tiers de la population et du budget, continue-t-il. Demandez aux autres municipalités si on n’a pas un bon leadership et ils vous le diront plus que moi.»
Jean-Guy Dubois s’est aussi permis de décocher une pointe à son adversaire à propos de son appellation «Fait Bécancour», un outil de commercialisation pour les producteurs et aux artisans. «C’est une très bonne idée, mais je crois que ce devrait être mené par la Chambre de commerce, soutient-il. J’ai trouvé ça drôle de l’entendre de la bouche de celle qui en a été la directrice générale pendant 22 ans.»