«Le ministre m’a donné de solides assurances»
POLITIQUE. À la sortie d’une rencontre avec le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, le député de Nicolet-Bécancour, Donald Martel, s’est dit rassuré quant à l’avenir de l’école Le Rucher, à Saint-Sylvère, et de l’école Marquis, à Saint-Célestin.
En ce qui concerne l’école Marquis, monsieur Martel a voulu savoir si le ministre envisageait la possibilité d’une délocalisation ou encore d’une répartition des effectifs et des services sur trois sites différents comme le veut une certaine rumeur.
«?Le ministre m’a indiqué très clairement que la question qui restait à résoudre concerne le choix entre reconstruire ou faire des réparations. Il m’a confirmé qu’il n’est nullement question d’un déménagement dans une autre localité ?», a indiqué le député de Nicolet-Bécancour.
L’école Le Rucher pose de son côté une problématique particulière. Cet établissement accueillait une quarantaine d’élèves à mobilité réduite ou ayant des troubles cognitifs en provenance de diverses localités disséminées sur le territoire de la Commission scolaire.
Le député de Nicolet-Bécancour voulait donc vérifier si une délocalisation pouvait être envisagée. «?Là encore, le ministre a affirmé qu’il n’existait aucun scénario dans ce sens. Il a également réfuté, lorsque je le lui ai demandé, toute possibilité de jumelage entre Le Rucher et Marquis. Je me réjouis de cette position apparemment très ferme du ministre?», a précisé monsieur Martel.
«?Les prochaines étapes sont la responsabilité de la Commission scolaire qui doit faire ses recommandations au ministère quant au choix de reconstruire ou de rénover l’école Marquis. Dans le cas de l’école Le Rucher, la Commission scolaire a également la tâche de recommander une reconstruction dans le village de Saint-Sylvère ou une délocalisation. Quant au ministre, il m’a assuré de sa collaboration et du maintien d’un lien direct dans le suivi de ces deux dossiers?», a conclu le député de Nicolet-Bécancour.