La troupe District 5 revient de Phoenix…sans médaille
DANSE. Du 7 au 12 août, la Nicolétaine Lory Villiard a participé, avec ses quatre coéquipières de la troupe de danse trifluvienne District 5, au Championnat mondial de danse Hip Hop (World Hip Hop Dance Championship) à Phoenix, en Arizona. Les danseuses avaient comme objectif de se rendre en finale, ce qui n’a malheureusement pas été le cas.
En effet, le 10 août, la troupe District 5 écrivait ceci sur sa page Facebook: «Malheureusement, la troupe District 5 ne passera pas en semi-finale des Championnats du monde. Nous sommes très tristes en cette journée, mais cette tristesse se transformera rapidement en expérience et en un désir encore plus intense de retourner aux worlds représenter notre pays et notre ville, Trois-Rivières. La motivation va seulement qu’augmenter et nous y retournerons avec le but de revenir avec les honneurs!»
Il faut comprendre que le World Hip Hop Dance Championship est la compétition la plus reconnue au monde, ce qui représentait un défi de taille pour les cinq danseuses dirigées par Vincent Desjardins. Une cinquantaine de troupes de pays différents ont participé à cet événement d’envergure.
Il est donc compréhensif que le statut Facebook publié faisait état d’un mélange d’émotions. «Les gens ne comprennent pas toujours que pour le hip-hop, ce sont aux Olympiques que nous sommes en ce moment. Le travail a été intense: beaucoup de blessures, fatigue, compromis, etc. De la joie, de la tristesse, de l’inspiration, de la déception, de l’incompréhension, mais surtout une immense fierté d’avoir représenté notre pays avec un numéro dont nous sommes fières», peut-on lire.
Elles concluent toutefois en mentionnant qu’elles ont vécu quelque chose qui ne s’explique pas en mots et qu’elles en sont plus que reconnaissantes.
Rappelons qu’en plus de Lory Villiard, la troupe District 5 est composée de Kyana Lygitsakos, Florence Gagnon Rock, Alicia Gagné et Maude Tessier. Le numéro qu’elles ont présenté en Arizona était un numéro 100% Michael Jackson, soit le même numéro que celui présenté au Championnat Canadien. «On devait présenter sensiblement le même numéro qu’aux qualifications; c’était obligatoire. Par contre, certains éléments ou détails pouvaient être améliorés ou ajustés, mais le numéro devait demeurer intègre.»