Des kiosques pour photographier le pont Laviolette
ANNIVERSAIRE. Afin de souligner les 50 ans du pont Laviolette, différentes personnalités politiques de la région ont dévoilé, le 13 juillet, deux kiosques photo de part et d’autre du fleuve Saint-Laurent, soit au quai de Sainte-Angèle-de-Laval et au parc Hector-Langevin, dans le parc portuaire de Trois-Rivières.
Conçus par l’artiste multidisciplinaire Annie Pelletier et l’atelier Silex, les kiosques photo (photo booth) jumeaux, représentant chacun une moitié du pont, se font face afin de symboliser et de célébrer l’union des deux rives par le pont Laviolette. Il est intéressant de souligner qu’ils ont été assemblés à partir de pièces d’origine du pont.
Ainsi, la population est invitée à prendre des photos près des kiosques et à les diffuser sur les médias sociaux en utilisant le #pontlaviolette50. Les kiosques sont installés de sorte que lorsqu’une personne prend une photo au poste de Bécancour, par exemple, il lui manquera la moitié du réel pont Laviolette en arrière-plan; le but étant d’inciter les gens à découvrir chacun des deux kiosques pour avoir un portrait complet en unissant les deux photos ensemble.
Lors de son allocution, la ministre responsable de la région de la Mauricie, Julie Boulet, a rappelé que le pont Laviolette constitue le seul lien autoroutier entre les rives du fleuve Saint Laurent entre Montréal et Québec. Celle qui a été ministre des Transports pendant une dizaine d’années s’est d’ailleurs dit privilégiée de pouvoir participer à ce moment symbolique.
«Il faut se rappeler que le pont a été attendu pendant 20 ans et que c’est la population, en se mobilisant, qui a réclamé cette infrastructure, a mentionné Mme Boulet. Au cours des 50 dernières années, le pont Laviolette a fortement contribué au développement de la Mauricie et du Centre-du-Québec. En soulignant son anniversaire, nous mettons en valeur notre attachement à ce lien primordial entre les rives du Saint-Laurent.»
Pour la ministre Boulet, le pont Laviolette représente beaucoup plus qu’un lien interrives. Il s’agit d’un lien historique, économique, social et fraternel.
Les différents élus sont unanimes sur ce point: le pont Laviolette est un acteur majeur du développement socio-économique de la Mauricie et du Centre-du-Québec et c’est un lien incontournable qui a une grande importance dans les activités quotidiennes.
De son côté, plutôt que de miser sur le lien physique, Yves Lévesque, maire de Trois-Rivières, a mis l’accent sur le lien humain que représente le pont. «Au-delà des bienfaits sociaux et économiques, il faut se féliciter du rapprochement de nos citoyens Bécancourois et Trifluviens, plus encore de nos deux rives», a-t-il affirmé.
Son homologue de Bécancour, Jean-Guy Dubois, a fait mention des fonctions historiques et culturelles du pont Laviolette. Il est estime que cette infrastructure a été ni plus ni moins qu’un virage dans l’histoire économique, sociale et communautaire de Bécancour et Trois-Rivières.
D’autres activités soulignant l’anniversaire du pont Laviolette seront annoncées à l’automne.
Le pont Laviolette en chiffres
50M$ : Coût de la construction du pont. Aujourd’hui, construire une telle infrastructure coûterait environ 1 milliard $.
38 000 : Nombre de véhicules qui y circulent chaque jour.
565 652 : Nombre de boulons et écrous.
2 708 : Longueur totale du pont, en mètres.
12 : Nombre de travailleurs qui ont péri en 1965 lors d’une explosion d’un pilier du pont en construction.