Le Centre de la Biodiversité en mode financement et repositionnement

VISION. La direction du Centre de la Biodiversité lance une campagne de financement auprès de la communauté économique et commerciale de Bécancour afin d’amasser 200 000$. Cette somme contribuerait à la réalisation d’un ambitieux projet récréotouristique qui permettrait au Centre de se démarquer de façon plus significative et de rehausser son avantage concurrentiel auprès d’une clientèle élargie, en plus de générer de nouvelles sources de revenus.

C’est qu’à l’aube des 20 ans de sa fondation, l’équipe du Centre de la Biodiversité a entrepris un profond examen de ses assises et des diverses opportunités de marché qui s’offrent. Cette réflexion lui a permis de cerner le potentiel indéniable du Centre sur le plan commercial et l’a mené à développer une vision qui l’emballe au plus haut point, soit celle de devenir LE produit d’appel touristique dans la région Centre-du-Québec. «L’idée est de devenir un attrait hautement attractif, incontournable et structurant dans le marché», indique Carole Bellerose, directrice générale du Centre de la Biodiversité.

Pour ce faire, la direction du Centre souhaiterait rehausser l’attractivité de l’organisme afin d’attirer de nouvelles clientèles, notamment les Milléniaux, les excursionnistes adultes en provenance du Québec, de l’Ontario et des Maritimes, ainsi que les croisiéristes qui font escale à Trois-Rivières.

La campagne est à peine commencée que le Centre a déjà reçu confirmation de dons et de prêts totalisant 50 000$, ce qui représente 25% de l’objectif. Par ailleurs, soulignons qu’afin de l’appuyer dans sa campagne de financement, le Centre a constitué un cabinet de campagne. Au cours des prochaines semaines, les membres de ce cabinet approcheront diverses entreprises établies ou faisant des affaires à Bécancour dans le but d’amasser des contributions financières, lesquelles pourront être effectuées sous forme de don ou de prêt à faible intérêt.

Trois volets

Un projet en trois volets, totalisant 2,3M$, est au cœur de cette stratégie. Tel qu’évoqué dans les derniers mois, le premier volet consisterait à agrandir le bâtiment principal de 3 500 pieds carrés afin d’accueillir plus d’expositions thématiques et d’offrir des salles en location. «Avec cet agrandissement, nous pourrions inviter plus d’expositions thématiques et ça contribuerait à augmenter le nombre de visites de la part de la clientèle locale. Nous pourrions aussi offrir des salles en location et donc attirer une clientèle d’affaires, ce qui nous permettrait de générer de nouveaux revenus», soutient Mme Bellerose.

Cette dernière est particulièrement emballée par le 2e volet de la stratégie, qui vise l’implantation d’une expérience nocturne interactive, multimédia et éducative au sein du boisé du Mont-Bénilde, adjacent au Centre. Cette expérience nocturne serait axée sur la découverte de la mer de Champlain, l’ancêtre du fleuve Saint-Laurent. «Ce volet adresserait nos objectifs en matière d’avantage concurrentiel et de profitabilité», note la directrice.

Pour cet aspect, le Centre a retenu les services de la firme Plasma. «Le projet serait basé sur un amalgame d’art éphémère, d’art permanent et, évidemment, de technologies de pointe», explique Yanik Daunais, directeur général de la firme montréalaise.

Quant au dernier volet du projet, il s’agit de revoir la marque du Centre. Concrètement, cela consisterait à revoir le positionnement du Centre de la Biodiversité en incluant, notamment, la promotion du développement durable et l’apport des technologies vertes à celui-ci.

«Nous aimerions faire du Centre de la Biodiversité une destination incontournable dans la région et au Québec, réitère Carole Bellerose. Nous sommes convaincus que notre projet, que nous percevons comme étant structurant pour l’industrie touristique du Centre-du-Québec, nous permettra d’y arriver.»

Retombées économiques

Selon Carole Bellerose, directrice générale du Centre de la Biodiversité, le projet d’envergure serait aussi bénéfique pour l’économie et l’activité commerciale à Bécancour, notamment pour les restaurants et les lieux d’hébergement. «En ajoutant un aspect aussi distinctif que celui de l’expérience nocturne, le Centre de la Biodiversité contribuerait à attirer plus de touristes, à diversifier leur type et leur provenance et à les retenir plus longtemps sur notre territoire», croit-elle.