La Tomaterie Saint-Pierre-les-Becquets s’apprête à percer le marché international
COMMERCE. Après avoir conquis le marché régional, la Tomaterie Saint-Pierre-les-Becquets est maintenant prête à percer le marché international. En effet, ses produits sont désormais en demande en Ontario et en Asie.
C’est au Marché du Vieux-Port de Québec, où la Tomaterie a un kiosque à l’année, qu’a débuté cette belle aventure. «Un couple d’Asiatiques a dégusté nos produits et ils ont adoré. Ils ont d’abord commandé une dizaine de sacs, puis une quarantaine, et ont continué de revenir», raconte Guylaine Roy, propriétaire la Tomaterie Saint-Pierre-les-Becquets.
«Ils ont expliqué qu’ils venaient de Toronto et qu’ils se trouvaient à Québec en tant que touristes. Ils ont tellement aimé nos produits qu’ils en ont amenés à des amis, ajoute-t-elle. Un de leurs couples d’amis est présentement en démarrage d’un commerce à Toronto et est venu, en janvier, pour acheter 400 sacs de canneberges séchées! Ils en voulaient pour eux, mais aussi pour en envoyer à leurs familles, leurs amis et des commerçants en Chine.»
Puis, quelques semaines plus tard, une jeune femme chinoise s’est aussi rendue au kiosque de la Tomaterie, au Marché du Vieux-Port de Québec. «Ça commence souvent de la même façon: les gens viennent, goûtent, puis ont un intérêt envers nos produits, explique Mme Roy. Dans le cas de la jeune femme, sa mère a un magasin en Chine, donc elle a acheté des produits pour lui en faire parvenir.»
La propriétaire de la Tomaterie Saint-Pierre-les-Becquets se réjouit de voir ses produits être offerts au-delà des frontières. Elle ne cache pas cependant que cette expansion «surprise» a demandé certains ajustements.
«Au début, il a fallu s’ajuster, car on n’était pas habitué et on ne connaît pas cela, le marché international, admet-elle. À ce moment-ci, on est à mettre en place une structure pour bien les servir et être capable de les fournir quand les commandes seront grandissantes. Il faut être prêt pour leur fournir ce dont ils ont besoin, ce qui peut signifier de grosses quantités, car on le voit présentement, les quantités augmentent.»
En effet, elle reçoit de leur part une commande à toutes les semaines, soit entre 10 et 15 caisses d’une cinquantaine de sacs de canneberge séchées chacune. «Toujours dans le but d’envoyer ça en Chine, à leur entourage!»
Malgré tout, Guylaine Roy estime que son équipe et elle sont aguerries pour que la production soit plus grande et qu’un «Plan B» se travaille actuellement, au cas où la demande grandirait. À l’heure actuelle, suite à quelques petites modifications, les installations sont suffisantes pour répondre aux besoins, mais l’idée d’avoir un entrepôt, éventuellement, n’est pas exclue. Il se pourrait aussi qu’un travail soit fait quant à l’identification des produits.
Au fil des mois, la propriétaire a bien compris que ses clients chinois fonctionnent beaucoup par connaissance. «C’est important pour eux de créer un lien de confiance et c’est ce que je m’assure de faire», fait-elle valoir.
Celle qui qualifie de «belle surprise» et de «beau challenge» ce qui arrive présentement assure que la Tomaterie Saint-Pierre-les-Becquets continuera de desservir sa clientèle locale et d’offrir des produits de qualité, et ce, malgré cette ouverture du marché international.