Des investissements importants en lien avec l’eau potable

BÉCANCOUR. D’importants travaux sont à faire à la station d’épuration les Mares noires, à la Centrale de traitement d’eau ainsi qu’aux sources Gentilly. Ces trois projets de la Ville de Bécancour totalisent 14,7M$.

«Le plus gros projet, c’est celui de l’agrandissement du bassin de réception des eaux usées des Mares noires, qui traite 70% des égouts des citoyens de la Ville de Bécancour. Cette station d’épuration est située entre Sainte-Angèle-de-Laval et Bécancour, sur le long de la route 132», indique Jean-Guy Dubois, maire de Bécancour.

En effet, ces travaux à eux seuls sont évalués à 10,5M$. Une enveloppe de 8,3M$ devrait toutefois être octroyée à la Municipalité, via le Fonds pour l’eau potable et le traitement des eaux usées (FEPTEU), un programme fédéral d’aide financière lié aux infrastructures.

D’autre part, la mise aux normes de la Centrale de traitement d’eau du secteur Saint-Grégoire, qui traite elle aussi une grande partie de l’eau de la Ville de Bécancour, est évaluée à 3M$.

Troisièmement, un montant de 1,2M$ s’adresse aux sources de Gentilly, qui fournissent l’eau pour les citoyens de l’est du territoire.

«Même si on reçoit des subventions, la balance doit être investie par la Ville de Bécancour, soutient le maire. C’est pourquoi on adopte des règlements d’emprunt. Ça nous donne l’occasion de faire des travaux qui sont absolument indispensables pour notre développement.»

Jean-Guy Dubois a précisé que la Ville n’a pas de problème d’approvisionnement en ce qui a trait à la quantité d’eau potable produite. «On parle plutôt de la mise au point des équipements; c’est de la mécanique. Ça fait déjà une vingtaine d’années que ces équipements-là sont installés, donc on est au point de mettre à jour la mécanique», évoque-t-il.

«Il y a, par exemple, une génératrice dont la durée de vie est faite, ajoute M. Dubois. Même chose au niveau de certains équipements aux sources à Gentilly. C’est tout ça qui justifie la portée de ces dépenses qui sont élevées.»

Malgré que la Ville n’ait pas encore reçu la confirmation officielle du FEPTEU, les travaux s’amorcent déjà, «parce qu’il y a une date de péremption au niveau des gouvernements pour réaliser les travaux.»