Mairie de Bécancour: une lutte à prévoir?
POLITIQUE. Jean-Guy Dubois a mentionné qu’il est prêt à affronter qui que ce soit qui souhaitera se présenter contre lui. «Chacun a le droit de vendre ses compétences», laisse-t-il tomber. Mais qui pourrait bien s’opposer à lui dans la course à la mairie de Bécancour?
Le nom de Martine Pépin, directrice de la Chambre de commerce et d’industrie du Cœur-du-Québec (CCICQ), a souvent été prononcé. Jointe au téléphone, cette dernière a fait savoir qu’elle visait la mi-avril pour faire connaître sa décision. «Je suis une fille de principes et mon côté protocolaire trouvait important que le maire actuel fasse connaître ses intentions avant que je fasse connaître les miennes», soutient Martine Pépin. Elle a également indiqué qu’elle entend convoquer un point de presse, possiblement la semaine prochaine, pour annoncer son choix final.
Le vent semble positif, si l’on se fie à un statut qu’elle a publié sur sa page Facebook, mardi soir. «Ami(e)s Facebook, je suis au dernier tournant de ma réflexion… J’ai le goût de relever un nouveau défi professionnel et personnel. J’ai la fibre d’un politicien et, depuis plusieurs années, la politique m’attire grandement. Je devrai bientôt rendre ma décision à savoir si je me lance dans cette aventure, mais votre opinion est importante pour moi», a-t-elle écrit.
De son côté, Karl Grondin, autre candidat potentiel, n’est pas encore décidé. «Si les élections étaient dans un mois, je dirais non. Mais là, je serais malhonnête de dire que je n’ai pas d’intérêt. J’ai quand même passé à 24 heures d’être maire, la dernière fois», rappelle celui qui s’était présenté à la mairie de Bécancour en 2013, avant que Jean-Guy Dubois se manifeste, à la toute dernière minute.
Il admet qu’il s’en fait beaucoup parler depuis les quatre dernières années. «Depuis un mois ou deux, je m’en fais parler à tous les jours. Chaque jour, quelqu’un m’encourage à me lancer.»
M. Grondin estime qu’il a plus à perdre cette fois-ci qu’il y a quatre ans, et c’est pourquoi il doit poursuivre sa réflexion. «Je travaille pour le député Donald Martel et j’aime beaucoup ce que je fais, on a une belle équipe et Donald apprécie mon travail, soutient-il. Les prochaines élections provinciales sont en 2018, alors on ne sait pas ce qui peut arriver avec la CAQ. Je dois penser à tout ça.»
Le citoyen de Gentilly ne s’est pas fixé de date pour annoncer sa décision. «Maintenant que je sais qu’on peut attendre à la dernière minute, je ne veux pas me mettre de pression!», lance-t-il, blagueur, affirmant qu’une lutte à trois n’est pas quelque chose qui le freinerait.
Enfin, ceux qui rêvaient de revoir Maurice Richard occuper la mairie devront se faire à l’idée: il vient tout juste de renouveler son mandat comme président-directeur général de la Société du Parc industriel et portuaire de Bécancour (SPIPB), pour une durée de 5 ans.