PETA: c’est le calme plat à Sainte-Perpétue

ANIMAL. L’organisation du Festival du cochon ne note pas une hausse d’appels significative depuis le début de la semaine pour dénoncer la tenue des événements mettant en scène des cochons et des sangliers.

C’est ce que souhaitait l’organisme People for the Ethical Treatment of Animals (PETA) qui a fait une sortie publique en début de semaine, demandant aux gens d’appeler et de faire pressions en signifiant leur désapprobation de façon «polie» pour empêche la tenue de la Course nationale du cochon graissé et du Défi extrême de sangliers.

Les deux événements que dénonce PETA sont prévus à l’hyodrome, le vendredi soir, à 20h, pour le Défi extrême de sangliers, et le samedi soir, à 19h, pour la Course nationale du cochon graissé, et attirent quelques milliers de spectateurs chaque année.

Par ailleurs, l’organisation du Festival du Cochon a préféré ne pas commenter davantage les propos tenus par l’organisme People for Ethical Treatment of Animals (PETA) qui jugent ces événements comme étant «cruels».

Au bureau du Festival, à Sainte-Perpétue, on estime avoir «fait le tour de la question l’an dernier» et on n’a rien de particulier à ajouter devant cette polémique qui a refait surface à quelques jours de l’événement qui se déroulera du 5 au 9 août.

On se souviendra que le Festival du cochon avait rendu publique les mesures de sécurité qui sont prises pour encadrer les épreuves mettant en vedette les animaux, dans lequel on avait pu constater que les bêtes sont pratiquement traitées aux petits oignons.

Selon le protocole fourni par le Festival, des cochons sont sélectionnés pour assurer qu’ils soient en santé lors de l’événement et un animal par participants est transporté sur les lieux. Une fois sur place, tout est fait pour que les animaux se familiarisent à l’endroit et se divertissent!

Dans l’arène, tout est fait pour que le cochon ne se fasse pas mal, dont un matelas rembourré qui est placé au fond du baril. Il est interdit de brutaliser l’animal, de l’attraper par les oreilles, les pattes ou la queue sous peine de disqualification… et un arbitre s’assure que l’animal ne souffre pas d’essoufflement excessif.

 

Sébastien Lacroix sur Twitter: @Sebas_Lacroix