Le film La Peur très attendu en France

CINÉMA. Tourné dans le plus grand secret à Nicolet, le film La Peur est entré en post-production en novembre dernier.

On sait déjà qu’il s’agit d’une adaptation du roman de Gabriel Chevallier, un récit autobiographique qui raconte l’enfer vécu dans les tranchées durant la Première guerre mondiale, mais très peu de détails ont filtré lors du tournage.

Dans un article de Cineuropa, un portail spécialisé en cinéma européen, on apprend que la trame du film devrait être «une suite de tableaux mélangeant l’hyperréalisme et les hallucinations cauchemardesques».

Ce film s’annonce plutôt prometteur. Du moins, assez pour que le Paris Match en fasse mention dans un article sur les «Rumeurs et pronostics du Festival de Cannes». Dans son analyse, Yannick Vely inclut le long métrage du réalisateur Damien Odoul dans «les outsiders les plus intrigants» parmi les films français en post-production.

Visionnement à Nicolet?

Par ailleurs, le directeur général du Centre des arts populaires de Nicolet, Bernard Brochu, nous a confié qu’il aimerait pouvoir présenter le film La Peur, si possible en grande première québécoise!

«Ce serait logique que le film soit présenté à Nicolet, puisqu’il a été tourné ici», a fait valoir celui qui devait entreprendre des démarches auprès de la production avec qui il a eu quelques contacts.

On se souviendra que les auditions avaient attiré tout près de 700 personnes de la région au Centre des arts populaires. Certaines d’entre elles avaient pu faire de la figuration ou tenir un petit rôle parlé, l’automne dernier.

Le tournage avait eu lieu principalement sur les terres de Jean et de Paul Rousseau, à Nicolet-Sud. Lors des premières semaines, le trafic de la route 132 avait même dû être interrompu pendant quelques minutes pour avoir le silence nécessaire au tournage.

Un bâtiment du Collège Notre-Dame-de-l’Assomption et une grange du rang Des Soixante avaient aussi servi de plateaux de tournage.