En réponse à la conférence de Gunter Gallisch
LETTRE OUVERTE. Cet ex-militaire Allemand, de l’armée nazie est venu à Nicolet pour le lancement et la propagande de son livre.
Je croyais assister à une conférence sérieuse et instructive.
Nous avons eu droit à des anecdotes peu significatives.
Ce monsieur, fait une interprétation toute personnelle des événements, en rapport avec le nazisme.
Il élude les événements, pêche par omission, détourne la vérité et a une interprétation toute personnelle de l’histoire.
Aussi il fait de la désinformation. Surtout minimise les tristes impacts du nazisme.
En fait, ce n’était ni une conférence, ni une causerie sérieuse. Gallisch a raconté, quelques anecdotes, dignes d’un corps de garde, quelques incidents avec des officiers, caste qu’il a en horreur dont il semble ridiculiser et vouloir se moquer.
Aussi comme beaucoup d’ex-militaires de l’armée allemande, il tente de minimiser les faits.
Il tente de faire passer le peuple Allemand, comme victime innocente forcée de participer à la guerre.
Il faudrait faire des anges avec des démons sanglants.
D’après lui, il a fait une guerre pépère en Norvège, presque un agréable club vacances.
Donc il était totalement en dehors de la vérité et de la réalité, incapable d’avoir un jugement exact des faits.
Il semble ignorer et passer sous silence les exactions horribles de ces semblables, ignorer le carnage de ses contemporains meurtriers.
Il essaye désespérément mais sans succès de minimiser, il sous-entend la contrainte du peuple à souscrire au nazisme.
Il est très étonné de l’attitude des gens vis-à-vis des nazis après la guerre.
Mon cher Monsieur vous n’avez jamais espéré des louanges et autres actes de gratitude.
Le nazisme : les allemands étaient réfractaires, pourquoi mon cher Monsieur, Hitler mobilisant à ses théories et discours des millions d’Allemands, actuellement ces millions d’Allemands sont contre ses politiques. A l’époque tous y souscrivaient.
Comme par enchantement et suite à un coup de baguette magique, les mauvais se sont dédouanés en bons Allemands.
La cause de la guerre vue par vous est l’économie Allemande souffrante. Faux.
Sachez monsieur, qu’à l’époque fatidique 1928 – 1940, cette période était aussi pénible pour toutes les nations, une situation économique critique n’autorise en rien la guerre et l’apocalypse.
Mensonge, la mère d’Hitler, n’était pas juive, c’était une servante Autrichienne.
Mensonge, rien n’est certain ni prouvé, ce ne serait pas un communiste Hollandais ( Marius Van der Lubbe) qui aurait incendié le Reischstad, mais suite aux nombreux foyers d’incendies, ces fait seraient attribués au sinistre Herman Goering.
Lequel aurait fomenté les faits en vue de promouvoir Hitler.
Les camps d’extermination, vous alléguez que le peuple ignorait, faux, mensonges, les Allemands comme les alliés savaient depuis 1941. Mais en parler était interdit, épisode horrible et très gênant.
Pourquoi avoir publié ce livre écrit par un tiers, 60 ans après les faits ?
Pour éviter la contestation et le déni ?
Aussi votre propension à vous faire passer comme un acteur victime.
Non cher Monsieur, les Allemands quoi que vous pensiez, ont tous été des protagonistes et des fidèles du nazisme.
A l’époque, vous étiez tous consentants et actifs.
Votre discours bien sûr tombait en terre fertile.
Les Québécois de deuxième et troisième génération étaient un terrain vierge, puisqu’ils n’étaient pas acteurs directs ni témoins de vos tristes façons de faire une guerre apocalyptique, laquelle n’a semée que la mort, la violence, la peine et la tristesse en décimant les familles.
Mettant à feu et à sang la moitié du monde.
C’était des rêves d’hégémonie.
Sachez Monsieur que vous ne faites pas l’unanimité, j’ai été moi-même témoin et victime de vos exactions barbares.
Je mesure mon jugement, mais j’affirme que vous avez menti et porté atteinte aux victimes, à ceux qui ont résisté, à tous ceux qui ont souffert suite aux actes atroces des nazis.
J’aurais aimé et admiré avec respect, la relation de Québécois qui ont combattu avec courage, honneur et acharnement les armées Allemandes.
Je salue tous les Québécois, les Canadiens, tous ceux qui ont donné leur vie, tous ces braves revenus, blessés et mortifiés,
Tous ces valeureux héros qui ont combattu vaillamment avec courage et honneur.
Les héros de l’ombre.
En fait voilà bien des gens qui restent sobres, ils n’écrivent pas, ils ne racontent pas.
Moi, je me souviens, merci héros de l’ombre, toute m’a gratitude d’avoir combattu, l’agresseur, les barbares, d’avoir combattu pour le droit, la liberté et la démocratie. Merci Canada !
En fait Gallisch vous avez insulté avec le sourire nos héros.
Vos élucubrations sont le fruit de votre sénilité.
Nous vous oublierons très vite, vous avez laissé un triste souvenir pénible et mensonger. Je considère que vous avez insulté la mémoire de nos glorieux mort et de nos anciens combattants.
Vive les anciens combattants, Québécois et Canadiens, là se trouve la vérité et l’historique glorieux de nos fiers héros de l’ombre.
Pauvre monsieur Gallisch, triste livre, conférence infantilisant et détournement de la vérité.
Exercice ridicule à oublier au plus vite.
Denis. Dumoulin
NICOLET