Le talent de Michel Marchand souligné
En novembre dernier, Michel Marchand de Sainte-Angèle-de-Laval se rendait à Montréal pour assister au Gala reconnaissance de l’horticulture ornementale. Finaliste dans la catégorie «Produit horticole innovateur – entreprise et professionnel», l’artisan cadranier y a présenté le fruit de son travail : le cadran solaire sur ardoise.
Bien qu’il n’ait pas remporté le premier prix à ce concours, M. Marchand est tout de même heureux d’avoir fait partie des trois finalistes dans sa catégorie. «Je n’ai pas gagné et ce n’est pas grave parce que ce concours m’a offert une belle visibilité, lance-t-il. Je me suis mesuré aux meilleurs dans le domaine à travers le Québec et mon projet faisait partie des trois meilleurs, alors ça me fait bien plaisir.»
Le cadran solaire est un instrument qui mesure l’écoulement du temps et sur lequel on peut lire l’heure. Il est considéré comme l’un des premiers objets utilisés pour mesurer le temps. «Ça date de la nuit des temps, ajoute M. Marchand. Mais il a été oublié dans les années 1900 avec l’arrivée de la montre.»
À sa façon, le cadranier fait donc redécouvrir cette invention. Les cadrans solaires que confectionne M. Marchand sont gravés sur une ardoise et sont conçus pour être à la fois pratiques et décoratifs. «On peut facilement les intégrer dans les aménagements paysagers», indique l’artisan.
C’est de manière autodidacte que ce dernier a appris à confectionner ces instruments à l’aide de notions en mathématique et en astronomie. Depuis un an, il transmet sa passion en enseignant à l’Université du troisième âge. «Je donne un cours sur l’histoire du temps avec les sabliers et les cadrans solaires», renchérit M. Marchand.
Rappelons que le cadranier avait travaillé de pair l’été dernier avec un groupe de jeunes adultes pour construire un astrolabe servant à connaître l’heure en fonction de la position des astres. La structure orne d’ailleurs le Jardin de sculptures de Bécancour, qui est accessible à partir de l’Office de tourisme de Bécancour.
Des idées plein la tête, Michel Marchand caresse maintenant un autre projet : celui de construire un sextant géant, instrument utilisé autrefois par les marins pour se diriger en mer. À suivre…