«L’agriculture, c’est la base de tout», affirme Jean-Martin Aussant
«L’agriculture, c’est la base de tout. Et dans notre plateforme, c’est assez clair. On veut déclarer patrimoine national, tout ce qui touche à l’agriculture. On ne pourrait ainsi plus légiférer sans savoir les effets sur l’agriculture.» C’est ce qu’a fait savoir le chef d’Option nationale, Jean-Martin Aussant, en visite, jeudi après-midi, à la ferme Landrynoise de Saint-Albert.
Les candidats d’Option nationale de Drummond-Bois-Francs, Martin Allard, et de Johnson, Steve Lemay, accompagnaient leur chef. «C’est Martin qui a eu l’idée de cette visite sur la plus grande ferme robotisée au monde. Voilà une fierté pour le Québec. L’agriculture au Québec, c’est très important», a rappelé le chef Aussant, candidat dans Nicolet-Bécancour.
En soirée, à Drummondville, le chef d’Option nationale dévoilera sa plateforme économique. «Elle inclut aussi tout ce qui touche aux ressources naturelles, notamment l’agriculture. Dans ce domaine, il est question d’aide à la relève agricole. Il faut diminuer la paperasse pour aider le transfert des fermes. Il y a moyen de faciliter cela. Beaucoup de fermes n’ont pas identifié de relève. Avec le temps qui passe, cela devient urgent», a fait valoir Jean-Martin Aussant.
De l’avis du chef d’Option nationale, on ne parle pas assez d’agriculture au Québec. «On entend beaucoup parler de développement économique et technologique, mais si on ne mange pas, ça ne sert pas à grand-chose d’avoir un ordinateur qui va vite», a-t-il dit.
Candidat dans Drummond-Bois-Francs, Martin Allard, originaire de Sainte-Séraphine, a ses origines dans le monde agricole. «Je compte bien défendre l’agriculture dans mon comté. Je crois que l’agriculture s’ennuie d’un Jean Garon au Québec», a-t-il souligné.
Sa campagne, a-t-il noté, se déroule bien. «Option nationale en est à sa première campagne et on compte plus de membres que l’ADQ n’en a jamais eu en 15 ans», a-t-il confié.
Il reçoit, sur le terrain, un bon accueil des gens. «C’est excellent. Chaque personne qui apprend à connaître Option nationale en devient adepte. Nous faire connaître constitue un grand défi. Mais chaque personne qui nous connaît répond très bien», a-t-il soutenu.
«Option nationale n’a que huit mois d’existence, a renchéri le chef Aussant. Ceux qui nous connaissent aiment bien ce qu’on fait. Mais encore bien des Québécois ne connaissent pas ce que c’est Option nationale. Il se passe tout de même quelque chose puisque, après seulement huit mois, nous présentons des candidats dans toutes les circonscriptions. Jamais un nouveau parti n’aura eu autant de candidats si rapidement.»
Par ailleurs, la nationalisation des ressources naturelles constitue le point majeur de la plateforme économique d’Option nationale. «L’État doit devenir maître d’œuvre de toutes ses ressources naturelles. Le privé, certes, aurait une grande place de collaboration, mais il reviendrait à l’État de décider quel projet irait de l’avant et surtout comment on répartit la richesse. Actuellement, le Québec ne reçoit que 1% de la richesse découlant des ressources naturelles. C’est insensé. Et encore plus insensé, alors qu’on n’ose pas créer une société d’État pour s’occuper de nos ressources, on laisse des sociétés étrangères venir prendre nos ressources naturelles», a déploré Jean-Martin Aussant.
«Ce qu’on dit, nous, c’est que ce que personne n’a inventé (les ressources naturelles) appartient à tout le monde. Voilà notre principe.Et l’État, en collaboration avec le secteur privé, doit maximiser ce qui revient à la collectivité, car c’est elle qui est propriétaire de ces ressources», a-t-il conclu.